Toutelatele

Mais où est passée la 7e compagnie (TF1) : pourquoi Chaudard, Pitivier et Tassin n’ont pas tourné avec des véhicules français ?

Par
Rédacteur - Expert TV
Publié le 09/04/2020 à 19:18

Ce jeudi 9 avril, TF1 rediffuse Mais où est passée la 7e compagnie à 21h10. Pour les besoins du film de Robert Lamoureux, la production a dû avoir recours à des engins militaires américains. Explications.

Depuis la mi-mars, la télévision est secouée par l’épidémie de Coronavirus. Alors que deux héroïnes de séries ont livré un difficile combat contre le Covivd-19, TF1 a sensiblement revu sa grille en soirée. La saison 10 de Profilage, programmée le jeudi en prime time, a été suspendue.

Initialement annoncée pour le jeudi 2 avril, la 7e compagnie a été contrainte de reporter sa diffusion en raison d’une émission spéciale avec Edouard Philippe. Son premier volet, Mais où est donc passée la 7e compagnie , sera à redécouvrir ce jeudi 9 avril à partir de 21h10. La comédie culte de Robert Lamoureux sera portée par Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Aldo Maccione. Elle met en scène Pitivier, Chaudard et Tassin. Alors que leurs camarades du 108e régiment de transmission ont été capturés par une colonie d’artillerie allemande, les trois bidasses ont réussi à y échapper. Ils se sont retrouvent livrés à eux-mêmes dans la forêt de Machecoul.

Un tournage délocalisé

Mais où est donc la 7e compagnie est sorti dans les salles obscures en 1973. Celui qui a été plébiscité par plus de 3.9 millions de spectateurs s’est classé comme le troisième plus grand succès de l’année au box-office derrière Les aventures de Rabbi Jacob (7.3 millions d’entrées) et Mon nom est personne (4.7 millions d’entrées). Les équipes de tournage ont centré l’intrigue autour de la forêt de Machecoul. Si elle est annoncée pour être située en Loire-Atlantique, le film a été en réalité tourné dans le sud de la région parisienne.

Des véhicules militaires américains...

Pour la réalisation du film, Robert Lamoureux a dû faire preuve d’imagination. Il faut dire qu’il ne restait quasiment plus de véhicules militaires français datant de la Seconde Guerre mondiale. La production a alors été amenée à se tourner vers les États-Unis. La Gaumont a eu recours à des engins militaires outre-Atlantique. Ces derniers ont été repeints aux couleurs de l’armée française. Une ruse également utilisée pour permettre à Chaudard de conduire un blindé allemand. Celui-ci était en réalité un half-track américain M3, déguisé à coups de couleurs de camouflage et de marquages d’époque...