Erica : Le rôle de Julie de Bona est inspiré d’un film d’horreur mythique !

TF1 a bien débuté l’année 2025 en termes de fiction française. En effet, depuis le 6 janvier 2025, la chaîne propose chaque lundi en prime time Erica , une nouvelle série adaptée des romans de l’autrice suédoise Camilla Läckberg. Dans le rôle d’Erica, on retrouve Julie de Bona, qui donne la réplique à Grégory Fitoussi, l’interprète de Patrick.

Pour son lancement, le succès a été au rendez-vous pour Erica avec 4,14 et 3,51 millions de téléspectateurs, soit 21,3% et 23% de part de marché sur les quatre ans et plus, dont 29,3% et 31,1% des femmes responsables des achats sur les moins de 50 ans. Un excellent démarrage pour la série avec Julie de Bona.

« La bonne idée, c’est d’avoir mis Erica au cœur des enquêtes »

La semaine suivante, le lundi 13 janvier 2025, malgré les portraits de L’amour est dans le pré en frontal sur M6, Erica a conservé son leadership sur l’ensemble du public et auprès des cibles commerciales. D’ailleurs, par rapport à son lancement, la série ne perd que 0,3 point de part d’audience pour le premier épisode, mais en gagne 0,3 sur le second.

Ce lundi 20 janvier 2025, TF1 propose le final de cette première saison d’Erica. Dans une interview accordée à Toutelatele, Julien Magnat et Thomas Boullé, les scénaristes de la série, expliquent les raisons de ce succès. Thomas Boullé confie : « Je pense que la bonne idée, c’est d’avoir mis Erica au cœur des enquêtes et d’avoir ce personnage qui a cette originalité. C’est une enquêtrice qui n’est pas censée enquêter, puisqu’elle n’est pas policière, mais juste romancière. »

« Cela rend le personnage assez truculent »

Dans les romans de Camilla Läckberg, Erica a un rôle plutôt secondaire dans les enquêtes par rapport à la série. Le scénariste ajoute : « La voir utiliser sa relation avec Patrick, qui lui est policier et qui est devenu son mari, pour enquêter, il y a quelque chose d’assez savoureux, parce qu’on ne sait jamais à quel point elle utilise Patrick. Il y a un peu une confusion entre sa vie amoureuse et sa passion pour l’écriture. Cela rend le personnage assez truculent. »

Thomas Boullé déclare également : « Malgré les distances prises par l’adaptation, on a gardé l’essence des romans avec un mélange entre des intrigues très sombres, avec des personnages hors normes et toujours autour de thématiques intimes, et d’un autre côté une vie familiale et romantique autour d’Erica, beaucoup plus légère et quotidienne. »

Erica inspirée de… Gale Weathers dans Scream

Par ailleurs, Julien Magnat révèle qu’il s’est inspiré d’un film d’horreur mythique pour le personnage d’Erica. Le scénariste confie : « Quand j’ai commencé à m’imprégner du travail qui a été fait précédemment, ainsi que des romans de Camilla Läckberg, le flash qui m’est venu tout de suite, c’était le personnage de Gale Weathers, interprété par Courteney Cox dans Scream  ».

Il développe : « Cette espèce de journaliste qui n’a pas froid aux yeux, qui marche sur les pieds de tout le monde, qui va donner un coup de micro à un journaliste concurrent pour avoir le scoop. C’est le truc qui m’est venu en lisant Erica. Je me suis dit que ce n’est pas une gentille dans sa manière de fonctionner. Elle est un peu culottée et un peu égoïste. Elle a tendance à suivre son instinct et à foncer, mais du coup cela la rend imparfaite et plus humaine ».

Julien Magnat conclut : « Je pense notamment à la scène où elle balance un verre de vin à la tête de son beau-frère ou quand elle paye sa nièce pour aller filmer les policiers. Dans chaque épisode, il y a toujours une scène où Erica fait un truc un peu délirant et où elle va un peu plus loin qu’une héroïne un peu plus classique ».

Le final d’ Erica est à retrouver ce lundi 20 janvier 2025 en prime time sur TF1.