« Tout s’est arrêté d’un coup », cet animateur de TF1 viré du jour au lendemain, comment la chaîne lui a menti…
Présentateur du Juste Prix dans les années 1990, Philippe Risoli a récemment donné la raison de la suppression de son jeu, et détaillé comment TF1 lui a menti en lui faisant miroiter un retour à l’antenne.
Tout peut aller très vite dans le monde de la télévision, et Philippe Risoli l’a appris à ses dépens. Animateur incontournable des années 1990, il était omniprésent sur TF1 avec la présentation du Millionnaire et surtout du Juste Prix , où il a succédé à Patrick Roy.
En mars 2001, la diffusion du Juste Prix est réduite à cinq jours par semaine, TF1 choisissant de consacrer ses week-ends à la diffusion d’un nouveau jeu : Attention à la marche , animé par un certain Jean-Luc Reichmann. Devant le succès de ce nouveau format, la première chaîne décide de le diffuser tous les jours et donc de supprimer le Juste Prix .
La disparition du Juste Prix expliquée
Philippe Risoli a une explication pour la disparition de son jeu : l’arrivée de l’euro. Il détaille : « À ce moment-là, on avait du mal à intégrer cette notion d’euro, on raisonnait en franc. C’était donc très difficile de faire un jeu qui était axé sur les prix en parlant de l’euro. Donc le jeu s’est arrêté naturellement à cause de l’arrivée de l’euro ».
L’animateur s’est confié à Télé Star sur la manière dont il a vécu ce moment : « Tout s’est arrêté d’un coup. Naïvement, je pensais que les qualités professionnelles finissent toujours par l’emporter, mais il y a dans ce métier un ramassis d’envieux et d’aigris qui vous foutent la tête sous l’eau ».
Philippe Risoli amer envers TF1
Il ajoute qu’il regrette d’avoir participé à La Ferme Célébrités , et d’avoir fait confiance à TF1 : « On m’avait dit que si je faisais cette émission, on m’en retrouverait immédiatement une autre à l’antenne. La première fois, j’ai refusé catégoriquement, puis ils ont été plus précis dans leurs propositions qui, finalement, ne se sont pas concrétisées ».
Philippe Risoli semble toujours en vouloir à certains de ses anciens collaborateurs : « Un jour, un nouveau directeur des programmes arrive et certains, dont vous pensiez qu’ils étaient vos amis alors qu’ils lorgnaient votre place, finissent par vous la piquer. Je raconterai tout ça un jour ... ».