Star Academy 6 > Jean-Charles
Il y a à peine trois mois, rien ne laissait envisager le beau parcours de Jean-Charles à la Star Academy. Le jeune homme timide a pourtant su s’affirmer au fil des prime, sans oublier de mettre l’ambiance au château aux côtés de sa complice Marina ! Eliminé aux portes des demi-finales, il revient sur son expérience pour Toutelatele.com.
Ariane Grassi : Comment se déroule votre nouvelle vie depuis votre sortie du château ?
Jean-Charles : J’y suis déjà retourné pour répéter ! Mais j’ai surtout fait pas mal d’interviews et de radios. Je continue aussi à travailler sur mes compos plus personnelles.
Ariane Grassi : A l’annonce de votre élimination, vous êtes resté parfaitement stoïque. Vous étiez-vous résigné à partir ?
Jean-Charles : Je m’y étais beaucoup préparé. C’est pour ça que ça ne m’a pas fait un choc. Quand je me suis retrouvé face à Ludovic, j’ai senti que c’était moi qui allait sortir.
Ariane Grassi : Votre complice Marina ne cachait pas sa peine samedi, avez-vous vu les images ?
Jean-Charles : Ca m’a fait bizarre. Moi j’étais content, non pas de sortir, mais d‘avoir retrouvé mes proches. Après le départ de Brice la semaine d’avant, et le mien, elle n’avait plus personne pour rigoler, mais bon je pense qu’elle va se rapprocher de Cynthia et Cyril. Ca va aller ! J’ai entendu la chanson qu’elle a composée pour moi, ça m’a fait plaisir.
Ariane Grassi : Estimez-vous qu’elle a le potentiel d’une gagnante ?
Jean-Charles : Je le pense sincèrement. Elle est en train de monter, elle a des chances d’aller en finale.
Ariane Grassi : Depuis votre sortie, certains ont insinué qu’il y aurait plus que de l’amitié entre vous, cela vous a-t-il blessé ?
Jean-Charles : Non. C’était au 6/9 (l’émission matinale de NRJ, ndlr) et les mecs m’ont bien dit qu’ils savaient qu’il n’y avait rien entre nous. C’est juste pour écrire un peu de paperasse ! C’est une amie mais jamais je ne pourrai ressentir quelque chose pour elle, Surtout que je suis très amoureux en ce moment. Et puis même, ce n’est pas mon style de fille du tout ! C’est vraiment l’opposé !
Ariane Grassi : Vous vous êtes révélé au fil des semaines, comment expliquez-vous cette progression ?
Jean-Charles : La Star Academy, c’était ma première expérience, j’étais le plus angoissé de tous, presque terrorisé à l’idée de monter sur scène ! J’ai progressé dans le sens où je me suis habitué à la scène, j’étais de moins en moins flippé !
Ariane Grassi : Vous devez être fier d’avoir pu, à plusieurs reprises, exprimer votre talent d’auteur-compositeur sur le prime...
Jean-Charles : C’est clair, ça m’a fait super plaisir ! En plus, j’ai été le seul à pouvoir le faire sur une de mes compos qui ne soit pas une chanson imposée.
Ariane Grassi : Quel est votre plus beau souvenir de prime ?
Jean-Charles : Le dernier, avec Philippe Katerine !
Ariane Grassi : Regrettez-vous justement de pas avoir partagé plus de duos avec des artistes ?
Jean-Charles : Un petit peu, mais je n’ai pas une grande tessiture vocale. Or souvent les artistes invités montaient assez haut et les chansons n’étaient donc pas dans ma tonalité. Je regrette en revanche de ne pas avoir chanté avec Raphaël, j’aurais pensé qu’il viendrait comme les autres années. Cela m’aurait fait plaisir de chanter avec lui.
Ariane Grassi : Avez-vous le sentiment que le jeu renvoyait une juste image de vous ?
Jean-Charles : Par rapport aux prime en tout cas, j’ai toujours eu des chansons qui m’allaient bien. La production m’a très bien cerné.
Ariane Grassi : Les quotidiennes vous présentaient plus prompt à vous amuser qu’à travailler, le reconnaissez-vous ?
Jean-Charles : La production montre ce qu’elle veut ! Sur le prime, je ne me suis jamais planté à fond, sur les évals je connaissais mes chansons, je ne pense vraiment pas être le moins bosseur de cette année !
Ariane Grassi : Vous étiez quand même le spécialiste des batailles d’eau, avez-vous vu que Cynthia et Cyril avaient pris le relais ?
Jean-Charles : Oui, cela m’a fait beaucoup rire ! Mais c’est vrai que je m’amusais un peu, il fallait bien décompresser, cette année ils n’étaient pas trop joueurs ! C’était plutôt ambiance travail !
Ariane Grassi : Etes-vous pressé de partir sur la tournée ?
Jean-Charles : (très enthousiaste) Oui ! Je suis impatient parce que cela va me donner encore plus d’expérience de la scène et me permettre de me détendre. C’est pour cela que je suis venu, je suis vraiment content d’être allé jusqu’à la tournée.
Ariane Grassi : On vous a vu très affecté par le départ volontaire de Gaël, estimez-vous qu’il a quand même sa place sur la tournée ?
Jean-Charles : Il a sa place à 2000%. J’espère qu’il la fera, mais j’ai juste peur qu’ils ne veuillent pas le reprendre. On n’en sait rien, ils ne nous disent rien à ce sujet. Je prie pour qu’il vienne !
Ariane Grassi : Comment se dessine votre avenir artistique ?
Jean-Charles : Je suis à fond dans mes compos, je vais faire des démarches un peu partout, j’espère que ça plaira à des gens !
Ariane Grassi : Et à quel style doit-on s’attendre ?
Jean-Charles : Je ne sais pas trop définir mon genre ! C’est très varié, je suis inspiré par des gens comme Brel, Brassens, mais aussi U2, Robbie Williams... Ca n’a aucun rapport (rires) !
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