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François Hollande refuse de répondre à la question d’un journaliste sur France 2

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Rédacteur - Expert TV & Jeux
Publié le 28/03/2025 à 10:15

Julien Arnaud s’est entretenu avec François Hollande le jeudi 27 mars 2025 dans l’interview des « 4 vérités » pour ce qui constituait l’évènement de cette édition de Télématin. L’ancien président de la République a ciblé Donald Trump.

Au lendemain de l’intervention de Volodymyr Zelensky dans les médias européens, et notamment sur France 2, l’ancien président de la République François Hollande est largement revenu sur cet événement dans l’interview des « 4 vérités » de Télématin menée par Julien Arnaud ce jeudi 27 mars 2025 sur France 2. Les chefs d’Etat russe, ukrainien et américain ont notamment été cités à plusieurs reprises par l’invité.

« Donald Trump a voulu écarter les alliées, l’Europe, a tranché François Hollande. Donald Trump laisse penser qu’il y a des avancées mais il y en a aucune. Vladimir Poutine est un menteur de grande dimension, il est capable de nous dire que les Ukrainiens sont des nazis, que les Russes ne sont jamais intervenus, que ce sont des Ukrainiens qui se sont soulevés contre leur propre régime ».

Donald Trump étrillé

Il a aussi été question de son successeur à l’Elysée : « Emmanuel Macron a eu raison de dire qu’il y a eu une menace russe. Mais il est trop discret sur la rupture que l’élection de Donald Trump a produite. Quand votre allié principal, à savoir les Etats-Unis, fait défaillance et va vers Vladimir Poutine en ayant aucune considération pour le président ukrainien et les Européens, c’est vrai qu’il y a un problème ».

Pour François Hollande, l’actuel locataire de la Maison-Blanche a fait des Etats-Unis non plus un allié mais « un adversaire économique » en se référant aux droits de douane posés sur les automobiles étrangères.

François Hollande botte en touche sur Marine Le Pen

L’ancien président de la République a toutefois refusé de répondre à une question du journaliste portant sur la prochaine échéance judiciare de Marine Le Pen avec l’incapacité pour elle de briguer la présidence en 2027 en cas de condamnation : « Je ne fais pas de commentaire, pas de pronostic, et je n’émets pas de souhait sur telle ou telle décision qui va être prise. Ce sont les magistrats, en fonction des éléments qui sont les leurs, qui décident ».

Les 12 minutes d’échange ont réuni 773 000 individus de 7h37 à 7h49, soit 23.4 % en part de marché. Quant à la matinale, elle a pu compter sur 652 000 Français et 22.5 % d’entre eux devant le petit écran.