Colère de Manuel Valls, il dénonce de graves erreurs

Apolline de Malherbe recevait Manuel Valls dans le Face à face sur BFMTV ce mercredi 16 octobre 2024. Dans un premier temps, l’ancien Premier ministre socialiste a été interrogé sur les propos de Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur, qui souhaite modifier la « circulaire Valls » de 2012. Cette circulaire permet aux préfets de régulariser à titre exceptionnel des personnes pour des motifs de « vie privée et familiale » selon plusieurs critères.

À propos de cette circulaire, Manuel Valls affirme : « Sur la circulaire elle-même, les principes devront d’une manière ou d’une autre être respectés appliqués même si on peut toujours faire évoluer tel ou tel point ». Il ajoute : « La circulaire visait à régler des problèmes insolubles des non-expulsables et régularisables, des travailleurs-clé dans la restauration, le nettoyage, des parents d’enfants scolarisés depuis trois ans ».

La mise au point de Manuel Valls

L’ancien Premier ministre précise : « Ces principes qui sont humains et réalistes doivent être gérés avec une grande fermeté. Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle immigration ou alors avec des quotas par secteurs ». Par ailleurs, Manuel Valls assure : « Il faut à la fois renforcer nos frontières nationales et, surtout, les frontières de l’Union européenne ». Concernant l’immigration, il prône « un changement massif et radical ».

Ensuite, au cours de l’interview, alors qu’Apolline de Malherbe, qui a récemment reçu Jordan Bardella), lui pose une nouvelle question, Manuel Valls coupe la journaliste pour dire que « l’immigration est une chance pour notre pays ». Elle rebondit donc sur ce propos. L’ancien Premier ministre évoque son propre parcours et connaît « tout l’apport de tous les enfants de l’immigration depuis des générations pour notre pays ». Mais il affirme que « l’immigration doit être maîtrisée ».

Manuel Valls s’en prend à Emmanuel Macron

En fin d’interview, Apolline de Malherbe questionne Manuel Valls sur l’Israël et les tensions entre Emmanuel Macron et Netanyahou. À propos du président de la République, l’ancien Premier ministre se montre cash en estimant qu’il commet des erreurs depuis le 7 octobre. Il dénonce « des fautes politiques, historiques, stratégiques et éthiques ».

Manuel Valls pense qu’Emmanuel Macron affaiblit la parole de la France. L’ancien Premier ministre déclare : « Il ne comprend rien à ce qui est Israël et la sensibilité du monde juif ». Il dénonce ses nombreuses contractions et s’emporte en déclarant : « Je ne l’ai jamais dit avec autant de colère et de force mais le moment est venu ».

Le face à face d’Apolline de Malherbe est à retrouver du lundi au vendredi dès 8h30 sur BFMTV.