Marie-Sophie Lacarrau : ses adieux à France 2, comment elle compte s’imposer sur TF1 après Prodiges
La septième édition de Prodiges, consacrée à Noël, constitue la dernière apparition de Marie-Sophie Lacarrau sur France 2 avant de prendre les rênes du 13 heures de TF1 début janvier.
Pour Marie-Sophie Lacarrau, la soirée Prodiges programmée par France 2 ce mardi 1er décembre signe le début de la fin pour l’animatrice et journaliste. Dépossédée du jour au lendemain du 13 heures de France 2 après l’annonce de son arrivée aux commandes de l’édition rivale sur TF1 à compter de janvier 2021, il lui reste deux soirées pour faire ses adieux sur la chaîne publique.
Cette septième édition, consacrée au « Show de Noël », voit quinze jeunes talents s’affronter devant un jury composé de Marie-Claude Pietragalla, Gautier Capuçon et une petite nouvelle, la soprano Julie Fuchs. Les catégories chant, instrument et danse qualifieront chacune trois musiciens pour la finale du mardi 8 décembre qui constituera la dernière apparition de Marie-Sophie Lacarrau. En 2019, le pianiste Paul Ji avait remporté le concours et une bourse d’études d’une valeur de 10 000 euros.
« J’étais certaine de présenter le JT de France 2 le lendemain »
Pour rappel, les deux soirées ont été enregistrées cet été, un mois précédant le renvoi de la Toulousaine qui est déjà pleinement rivée vers un défi XXL : succéder à Jean-Pierre Pernaut, arrivé en 1988 aux commandes de l’édition qui rassemble plus de 40% du public entre 13 heures et 13h40 sur la chaîne privée.
Pour le quotidien Midi Libre, Marie-Sophie Lacarrau a confirmé qu’elle gardait un goût amer de ne pas avoir quitté le 13 heures de France 2 dans des conditions normales : « Je suis partie vite et je le regrette. Ça a été un peu violent et surprenant. Ça m’a peinée de ne pas dire au revoir plus proprement. Je me doutais que je ne resterais pas des semaines à l’antenne, mais j’étais certaine de présenter le JT le lendemain ».
Marie-Sophie Lacarrau veut relever le défi « sereinement »
Néanmoins, elle compte s’imposer sur TF1 sans toutefois révolutionner un rendez-vous largement plébiscité les Français depuis des décennies : « Je mesure le défi mais je suis là, je vais le relever, sereinement. Sans appréhension. Il y a tant d’éléments qui me rassurent. D’abord, TF1 est venue me chercher, et j’imagine que c’était une décision mûrement réfléchie. Ensuite, la transition se fait dans une très grande et rare sérénité ».
La journaliste souhaite respecter « la ligne incarnée par le 13 heures de TF1 » qui lui « ressemble », à savoir : « Les problématiques des territoires, la proximité, les régions, le patrimoine, les savoir-faire, c’est ce que je suis au fond. Je garde le créneau que j’aime : la mi-journée, quand l’actualité est en train de se faire ».