Neuilly sa mère (France 2) : pourquoi Samy Seghir et Jérémy Denisty ont vécu un tournage éprouvant
Suite à la déprogrammation d’Au revoir là-haut, France 2 misera sur Neuilly sa mère ce dimanche 5 avril. Coulisses d’un tournage compliqué.
Afin de lutter contre les conséquences dramatiques de l’épidémie de Coronavirus, le gouvernement d’Edouard Philippe a prolongé le confinement jusqu’au mercredi 15 avril. Les chaînes de télévision ont aménagé leurs grilles des programmes pour mieux accompagner les Français en cette période inédite.
Alors que TF1 a organisé une série de déprogrammations, France 2 a changé son offre l’après-midi. Exit Ca commence aujourd’hui et Je t’aime etc, le cinéma s’est installé avec succès. La propriété du groupe France Télévisions a également revu certaines de ses soirées. Ce dimanche 5 avril, elle a fait le choix de ne pas programmer Au revoir là-haut en prime time. Le film d’Albert Dupontel, qui devait être proposé pour la première fois en clair, est remplacé par une comédie familiale. Dès 21h10, les téléspectateurs auront la possibilité de redécouvrir Neuilly sa mère .
Des contraintes de budget et de temps
Le film, plébiscité par 2.5 millions de Français lors de sa sortie dans les salles obscures en 2008, est porté par Samy Seghir, Jérémy Denisty et Rachida Brakni. Il met en scène Sami Benboudaoud. L’adolescent bascule de sa cité de Châlon-sur-Saône à Neuilly-sur-Seine où il est confié à sa tante Djamila. Il est amené à partager le quotidien de Charles, son cousin également âgé de 14 ans. Celui-ci développe des préjugés racistes et a pour ambition de devenir Président de la République.
Le tournage de Neuilly sa mère n’a pas été de tout repos pour Gabriel Julien-Laferrière. Les équipes de production ont pris leurs quartiers à divers endroits de la région parisienne. Comme l’a confié son réalisateur, le film a été menacé par des contraintes de budget et de temps. « Le budget était terriblement serré, les délais également, et comme nous avions commencé le film assez tard dans l’été, la rentrée scolaire était comme une épée de Damoclès ! », avait-il confié. Conséquence, le rythme a été accéléré à tel point que le tournage en est devenu « fatigant ». Si le succès de la comédie leur est dû, les enfants n’ont pas ménagé toutes les équipes de Gabriel Julien-Laferrière...