Manon éliminée de N’oubliez pas les paroles (France 2) : « C’est un vrai marathon psychologique et physique »
Ce mardi 11 janvier 2022, Manon s’est inclinée dans N’oubliez pas les paroles sur France 2, après 40 victoires et 270 000 euros de gain. La neuvième plus grande maestro revient sur sa défaite pour Toutelatele.
Valentin Delepaul : Vous repartez avec 270 000 euros après 40 victoires, auriez-vous imaginé un tel parcours dans N’oubliez pas les paroles ?
Manon : Personne n’imagine un tel parcours. C’est un rêve qu’on espère. J’y suis allée dans l’optique d’avoir le micro d’argent, ensuite on espère décrocher une puis plusieurs fois les 20 000 euros. On se fixe aussi des objectifs à chaque émission comme entrer dans les masters pour s’assurer que notre aventure ne sera pas terminée. Mais jamais je n’aurais imaginé en être là aujourd’hui, je suis contente que le travail ait fini par payer.
Qu’avez-vous ressenti au moment de votre défaite ?
On est triste, mais on ne réalise pas forcément sur le moment que tout est terminé. C’est bête d’avoir perdu sur un grand classique de Jean-Jacques Goldman (« Envole-moi », ndlr). Pour ma part, je m’attarde moins sur les paroles de ces titres très connus. Je ne pense pas que le texte m’a porté préjudice, mais plutôt l’émotion et la fatigue des tournages intenses. J’ai eu un défaut de concentration et ma chalengeur Laetitia a saisi l’opportunité, je suis très contente pour elle.
Comment avez-vous géré la pression des tournages ?
Ce n’est pas tant de la pression, mais plutôt un trop-plein d’émotion. Chaque candidat a ses compétences. Le travail en amont nous rend plus confiants pour mettre les chances de notre côté. Avec les émissions enchaînées sur plusieurs jours, à un moment donné, on est fatigué, c’est très intense. Il faut garder la concentration et il est important d’avoir Nagui et les équipes pour nous soutenir, nous rassurer et nous rebooster. C’est un vrai marathon psychologique et physique, on ne s’en rend pas compte tant qu’on ne l’a pas vécu.
« L’émotion et la fatigue des tournages intenses m’ont porté préjudice »
Quel est le moment le plus fort pour vous au sein de l’émission ?
J’ai eu deux temps forts : mon anniversaire, le 24 décembre sur le plateau. C’était quelque chose de mémorable. Et un autre moment plus triste, quand j’ai craqué après avoir chanté « Les yeux de la mama » de Kendji Girac qui me rappelait ma maman, disparue depuis dix ans. Cela a été un moment fort en émotion.
Vous aviez déjà participé à N’oubliez pas les paroles face à Renaud et Maureen, qui resteront devant vous au classement. Qu’avez-vous changé pour cette nouvelle participation ?
J’ai encore plus travaillé et j’ai essayé de prendre du plaisir. La première fois, c’était une découverte, comme un essai en quelque sorte. La seconde fois, j’étais revenue en mode conquérante et j’avais beaucoup travaillé. Finalement, après le tournage, j’étais frustrée de ne pas avoir profité du moment. J’étais trop concentrée sur mes paroles. Cette fois-ci, j’y suis allée en mode détente en profitant de chaque instant.
Avez-vous échangé avec Maureen depuis votre défaite ?
Avec Maureen, on échange régulièrement sur différents sujets. On a discuté de ma défaite où elle a trouvé les mots pour me rassurer, car j’ai culpabilisé d’avoir perdu sur ce titre très connu, comme c’est souvent le cas avec les grands maestros. Je trouve ça chouette d’avoir des personnes qui peuvent nous réconforter.
« Nagui était très paternant, un vrai soutien permanent »
On vous a senti complice avec Nagui, quelle était votre relation avec l’animateur ?
C’était une relation extra, je n’aurais pas pu rêver mieux. Je suis ravie d’avoir redécouvert cette complicité au moment de la diffusion comme ce que j’avais vécu de l’intérieur. Nagui était très paternant, avec des yeux bienveillants, réconfortants et encourageants pendant les émissions y compris en dehors. Sur le plateau, c’était un vrai soutien permanent. La diffusion reflète bien ce qu’il se passe entre nous : on se taquine, on se charrie et on se réplique.
Allez-vous continuer à réviser pour le tournoi des maestros et les masters ?
Je m’accorde un break jusque fin janvier – début février pour profiter de ma famille que j’avais mise un peu de côté pour mes révisions intenses avant les tournages. Le tournoi des Maestros arrivant au printemps, je compte bien reprendre mes révisions et m’axer sur les grands classiques et les « mêmes chansons ». J’espère ainsi gagner avec mon équipe pour les associations et poursuivre ensuite mes révisions l’été pour le tournoi des Masters qui aura lieu en automne.