Les Bronzés 3 (TF1) : comment se rendre dans l’hôtel de Popeye (Thierry Lhermitte)... et de James Bond ?
Vingt-sept ans après leur mémorable séjour au ski dans le Val-d’Isère, Les Bronzés remettent ça pour un troisième volet dans lequel ils se déclarent « amis pour la vie ». La comédie est à retrouver sur TF1 ce jeudi 9 mai, à partir de 21 heures.
Les quinquagénaires se réunissent au Prunus hôtel, hôtel de Sardaigne dirigé par Popeye, qui se retrouve donc dans une situation bien plus confortable qu’au départ du précédent opus où il était tiraillé par sa femme et son amant, et bégayait à coups de « Je t’expliquerai » peu assurés, sourire forcé, à un Bernard interloqué. Un opus très centré sur les mutations physiques de la bande, entre une Gisèle à la poitrine surdimensionnée, un Jean-Claude Dusse qui n’a plus un cheveu sur le caillou, ou encore une Christiane vengeresse après une opération de chirurgie esthétique qui a tourné au désastre.
Le Prunus hôtel, rebaptisé avec humour pour la comédie, est en réalité le Cala di Volpe, un établissement de luxe de la Costa Smeralda, situé au nord-est de la Sardaigne, à l’adresse : 07020 Porto Cervo OT. Il a été pensé par l’architecte français Jacques Couelle, à qui l’on doit notamment la Bastide Saint-François construite à Grasse. Privatisé de mai à juillet, il a fallut à l’équipe de production débourser la coquette somme de 400 000 euros pour investir cet hôtel cinq étoiles en haute saison. Pour la période de fin mai, les premiers tarifs descendent rarement en-dessous de 600 euros par nuit et par personne. Des offres préférentielles à des prix réduits restent disponibles sur des sites spécialisés. Au total, l’établissement compte 124 chambres, toutes climatisées.
Trente ans avant d’accueillir Le Splendid, l’hôtel a logé James Bond dans le dixième opus de la saga : L’espion qui m’aimait, accompagné de l’agent Anya Amasova où ils s’enregistreront au nom de Sterling. Une séquence qui précède une folle scène de course-poursuite qui s’achève sur la plage lorsque la mythique Lotus sous-marine blanche attise le regard interloqué de tous les vacanciers.
Vue d’ensemble du Cala di Volpe dans « L’Espion qui m’aimait » (1977)
007 et XXX à l’extérieur de l’hôtel