Les Bronzés 3, amis pour la vie : Pourquoi Michel Blanc juge le film « raté »

TF1 diffuse à partir de 21h05 ce jeudi 11 juin, le troisième et ultime volet de la trilogie Les Bronzés intitulé « Amis pour la vie ». L’histoire de retrouvailles aussi compliquées sur et en dehors de l’écran pour la troupe du Splendid.

Trente ans avant les aventures contées en Italie, la bande d’amis a fait connaissance en Côte d’Ivoire. Entre un Jean-Claude Dusse dragueur mais terriblement maladroit, un Jérôme et Popeye en compétition pour la place de séducteur numéro un, un couple formé par Bernard et Nathalie qui bat de l’aile ou encore une Christiane qui assure pouvoir être charmante ailleurs qu’aux sanitaires... Cette bande joyeuse s’est retrouvée un an plus tard pour une virée au ski.

Jérôme au fond du gouffre

Ces derniers étés, ils se retrouvent en Sardaigne dans l’hôtel de luxe tenu avec plus ou moins de poigne par Popeye. La femme de ce dernier, Italienne et très riche, n’est pas très complice avec la bande de son mari. Mais cette année, rien n’est plus pareil. Alors que Jérôme, sans le sou, s’empresse de revoir Gigi, il tombe encore plus bas en découvrant que cette dernière s’est acoquinée avec le loser ultime, un Jean-Claude Dusse qui s’est étoffé dans la coiffure.

Michel Blanc, interprète du personnage mythique, avait déjà décrié le tournage infernal des Bronzés font du ski. Dans l’ouvrage Les Bronzés, la vraie histoire d’Alexandre Raveleau, l’acteur n’a pas pris de pincettes pour constater que ce troisième volet était celui de trop malgré un accueil chaleureux dans les salles rouges avec ses plus de 10 millions d’entrées. Pour le sexagénaire, « la mayonnaise n’a pas pris. Certaines scènes me font rire, mais elles ne suffisent pas à faire un film. Les Bronzés 3 est un vrai film collectif raté, mais nous l’avons pas raté exprès. En réalité, l’écriture a été compliquée parce que tout le monde n’était pas libre en même temps. Certains arrivaient avec des bouts préfabriqués qu’on voulait mettre... » avouant même « c’était un piège que nous avons essayé d’éviter et dans lequel nous sommes tombés. »

Pour Patrice, Leconte est bon

Et l’acteur se met en première ligne devant les diverses responsabilités de cet échec avéré : « On ne pouvait aller que dans le mur. Tous les autres sont formidables, mais moi je me caricature. Je ne savais pas le jouer [Jean-Claude Dusse, ndlr] ». Patrice Leconte, le réalisateur, lui, a préféré mettre en avant le succès au box-office et s’est rappelé des « vagues de rires dingos » dans la salle de cinéma qui l’a accueilli lors du visionnage de la comédie par le principal intéressé.

Le 4 juin dernier, l’épisode au ski des Bronzés a hissé TF1 en tête avec 5.89 millions de Français au rendez-vous et un quart des téléspectateurs.