Killer Game (Netflix) : une suite impossible pour Sydney Park après le tueur d’Osborne High ?
Killer Game sort - presque - à point nommé, à quelques semaines de la messe noire d’Halloween. Netflix, friand du genre, n’a pas manqué de gâter sa cible adolescente dans ce thriller à couteaux tirés.
Avec trois semaines d’avance sur Halloween, le film trash Killer Game a pris ses quartiers sur la plateforme Netflix. Produit par l’un des maîtres de l’horreur, James Wan, cette intrigue autour d’une bande d’adolescentes suit une psychose au sein d’un lycée traqué par un tueur en série.
Le lycéen en question se situe à Osborne High, une ville fictive du Nebraska. Makani Young, elle, vient de s’installer dans la région avec sa grand-mère en provenance d’Hawaii. Alors qu’elle aspirait à connaître une scolarité prospère, la terreur s’empare du lycée lorsque plusieurs élèves sont retrouvés massacrés par un psychopathe. L’individu en profite pour livrer les secrets les plus enfouis de ses victimes. Makani se lit ainsi d’amitié avec plusieurs camarades pour identifier le coupable avant d’être elle-même sur la liste noire du tueur.
La mort rôde autour d’un lycée
La jeune hawaïenne est interprétée par Sydney Park, révélée dès 2010 dans la série Les Experts : Manhattan avec des participations dans les saisons 7 et 9 puisqu’elle a prêté ses traits à Ellie Danville, la fille de Josephine. Elle a ensuite campé l’un des principaux rôles de la série dramatique Pretty Little Liars : The Perfectionists.
Sarah Dugdale, partenaire de jeu de Sydney Park, a été invitée à deux reprises dans la série Supernatural, tandis que Kayla Heller, autre tête d’affiche de Killer Game, est actuellement présente dans l’adaptation pour le petit écran de la série Superman et Lois, en campant Tegan wickham.
Une certitude, le succès potentiel du long-métrage repose en partie sur les nombreux clins d’œil à un genre particulièrement prisé des jeunes consommateurs de streaming.
Un multi Fan service
Si Killer Game rend ainsi hommage à quelques marques majeures des années 90, dont la saga Scream, elle s’appuie aussi sur l’ouvrage du même nom signé Stephanie Perkins. Or, aucune suite n’a été imaginée par la romancière originaire de la Caroline du Sud et une suite sur Netflix engendrait alors une écriture totale mais un contenu plus libre si les producteurs envisagent de dérouler une suite.
Par ailleurs, l’épilogue, avec un tueur poignardé à mort et un recueillement autour des différentes victimes, ne prédestine pas un scénario envisagé pour un éventuel deuxième chapitre.