Fleur Geffrier (Les Gouttes de Dieu) : « On a triché ! » Ses révelations sur le tournage avec Tomohisa Yamashita et Cécile Bois

Tiffany Pintado : Dans Les Gouttes de Dieu, vous incarnez une femme toujours marquée par les blessures du passé, par l’influence de son père. Comment avez-vous préparé ce rôle ?

Fleur Geffrier : Avec beaucoup d’empathie ! J’ai d’abord lu et relu les scénarios. J’ai parlé du personnage avec le réalisateur et puis c’était surtout de l’instinct. Elle me ressemble, elle me parle Camille. Je me suis fait confiance. J’ai appris mon texte vraiment par cœur et ensuite c’était une construction avec mes partenaires de jeu et le réalisateur Oded Ruskin. C’est vraiment un travail d’équipe. Je me suis beaucoup documentée sur le manga, sur le vin et le personnage, je la sentais proche de moi. Ce n’était pas une composition, j’avoue que ça a été plutôt « facile ».

Ce rôle a nécessité que vous parliez trois langues. Comment avez-vous fait ?

J’ai toujours eu une prédisposition pour parler les langues étrangères. J’ai toujours adoré ça depuis toute petite. J’ai une bonne oreille. J’aime bien depuis toujours essayer de bien parler une langue étrangère, puis prononcer les mots, les noms. Cela n’a pas été un travail difficile à réaliser pour moi. C’est plus de travail forcément, on a besoin d’un coach, mais ça ne me fait pas peur. Au contraire, j’étais super contente ! C’était un cadeau pour moi de pouvoir jouer dans d’autres langues que ma langue maternelle. J’en ai bien profité.

« Je n’ai tourné qu’une journée au Japon »

Et parliez-vous déjà couramment le japonais ?

J’ai regardé beaucoup d’animés en version originale quand j’étais adolescente. Donc, au bout d’un moment, l’oreille s’habitue. On reconnaît des mots et quand il a fallu que je parle en japonais, ça n’a pas été si difficile. C’était la première fois donc j’ai été aidée, mais je n’apprenais pas une langue de zéro. On m’a envoyé les phrases que je devais dire dans la langue en vocal, puis j’ai demandé à mes partenaires japonais si je le disais bien. Mais comme j’avais peu de phrases finalement dans la langue, je n’avais pas besoin d’avoir un coach.

Comment s’est passé le tournage au Japon ?

Je n’ai tourné qu’une journée au Japon, on a triché ! On est parti à Bangkok, en Thaïlande, pendant plus d’un mois pour figurer le Japon parce que les frontières étaient fermées à cause du Covid. On n’a pas pu du tout y aller et on a fait une pause dans le tournage pendant cinq mois en se demandant ce qu’on allait faire. On a eu peur que tout soit compromis, mais finalement, tout s’est bien passé.

« On a tout de suite accroché ! »

Quelle relation avez-vous avec votre partenaire de jeu japonais Tomohisa Yamashita ?

Il est extrêmement généreux ! C’est un ami maintenant, je l’aime beaucoup ! Il m’a aidée à me trouver un hôtel sympa au Japon parce que je suis venue un peu plus tôt parce que je voulais profiter du pays avant de devoir repartir. C’est vraiment quelqu’un d’extraordinaire que je suis heureuse de côtoyer. Il est très calme... Il ressemble beaucoup à son personnage dans la vie ! Mais on a réussi à se rapprocher et à s’apprivoiser petit à petit.

Cécile Bois nous a partagé avoir eu beaucoup de plaisir à tourner avec vous dans la série, quelle est votre relation avec la comédienne ?

J’adore son personnage que je trouve qu’elle incarne parfaitement. Elle se ressemble avec Camille dans le côté brut, passionnée, donc j’aime beaucoup ! On a tout de suite accroché ! On s’est super bien entendues et j’ai trouvé que c’est quelqu’un de très doux, attentionné, généreux et je me voyais totalement dans le rôle de sa fille avec Cécile comme mère. Je suis très heureuse qu’elle joue ma mère ! Très honorée et très heureuse !

Vous n’êtes pas trop fatiguée d’avoir appris tous les noms de vin et de leurs domaines ?

Non, pas du tout ! (Rires) J’adore ! Je commence à m’y connaître un petit peu plus. Je suis très fière, c’est vraiment super.

Retrouvez Les Gouttes de Dieu le lundi 3 et 10 juin sur France 2 et en replay sur France.TV.