De quoi j’me mêle (C8) : Eric Naulleau reprend le combat face à un Laurent Ruquier (On n’est pas couché) affaibli sur France 2

S’il y a un duo indissociable d’On n’est pas couché, c’est certainement celui « sévissant » depuis plus de huit ans sur Paris Première, soit Eric Zemmour et Eric Naulleau. Les deux polémistes ont pris de l’envergure au cours de la rentrée 2019. Le premier a effectué son retour sur CNews en quotidienne dans Face à l’info. Le second, néo-chroniqueur de Cyril Hanouna, a obtenu les rênes de son propre rendez-vous, en hebdomadaire, avec De quoi j’me mêle. Son créneau de diffusion est similaire à celui de Laurent Ruquier sur France 2.

Le dernier rendez-vous de De quoi j’me mêle remonte à plus d’un mois. Le samedi 14 décembre, Eric Naulleau avait reçu Vincent Moscato, Christelle Chollet et Juliette Katz. La chaîne du groupe Canal+ s’était alors effondrée après avoir bénéficié, sept jours plus tôt, du retrait provisoire d’On n’est pas couché de l’antenne en faveur du Téléthon. L’émission saturnienne, en effet, divisait son audience par deux en mobilisant successivement 162 000 et 116 000 irréductibles, correspondant à des parts de marché à hauteur de 1.8 et 2.8%, contre 5 et 4.2% pour le numéro du 7 décembre.

Eric Naulleau va-t-il résister à Laurent Ruquier ?

Le combat, bien qu’inégal, reprend donc entre les deux anciens collaborateurs. Eric Naulleau pourrait profiter d’un sérieux coup de mou de l’animateur des Grosses têtes pour réduire l’écart logiquement abyssal séparant les deux talks. Les deux derniers rendez-vous inédits d’On n’est pas couché avec les Français ont représenté deux des cinq plus faibles numéros de la saison sur les deux indicateurs d’audience. En moyenne, ceux-ci ont convaincu 776 000 fidèles et 10.1% des 4 ans et plus. Il faut dire que samedi dernier, Laurent Ruquier n’a pas été aidé par un Boyard Land à l’agonie et qui basculait pour les premières fois sous les barres des 2 millions de téléspectateurs et des 10% en part de marché.

Ce samedi 18 janvier, Eric Naulleau profitera d’un autre avantage, celui de démarrer trente-cinq minutes avant son rival avec un coup d’envoi à 22h45, contre 23h20 pour l’hebdomadaire de France 2.