Columbo : Ces 5 épisodes qui ont marqué les fans de la série


Rusé parmi les rusés, l’inspecteur Columbo a déjoué toutes les combines des tueurs les plus tordus et les plus intelligents. Retour sur cinq épisodes des années 70 qui ont sublimé la série portée par Peter Falk.
Tous les samedis, TMC propose deux enquêtes de Columbo en prime. Cap sur les années 90 en ce mois de mars avec des épisodes appartenant aux quatre dernières saisons d’une série diffusée pour la première fois en 1972 en France.
Pour les fans de la première heure, Toutelatele vous propose de retrouver cinq épisodes cultes appartenant aux saisons 1 à 7. Tous les ingrédients y sont : un méchant charismatique élevé socialement, un lieutenant qui cache bien son jeu avant de piquer au meilleur des moments, des domaines de luxe et des mobiles crapuleux.
Le livre témoin (saison 1 - 1971)
Cet épisode inaugural a été réalisé par Steven Spielberg. S’il n’avait que 25 ans à l’époque, tout le génie du cinéaste allait se confirmer quelques mois plus tard à travers le téléfilm Duel. Dans « Le livre témoin », le tueur est associé à sa victime, qui veut poursuivre seule leur aventure littéraire commune.
Ken Franklin, incarné par Jack Cassidy, est bien embêté car tous les livres sont écrits par son partenaire. Il a donc tout à perdre et décide d’éliminer son associé Jim pour préserver sa réputation - des motivations que l’on retrouvera 30 ans plus tard dans « Meurtre en musique », quand un compositeur de musique décidera d’éliminer son assistant qui était à l’origine de ses dernières créations et qui désirait voler de ses propres ses ailes -.
Depuis sa tour d’ivoire, Franklin donne rendez-vous à Jim dans sa maison de campagne pour se forger un alibi solide et réussir à faire croire qu’il était à mille lieux de la scène de crime lorsque son compère a été abattu. Mais un témoin gênant va le contraindre à tuer une seconde fois.
Quand le vin est tiré (saison 2 - 1973)
Les téléspectateurs de Columbo se sont habitués aux face-à-face latents et psychologiques entre l’inspecteur et le tueur. Dans cette aventure, Donald Pleasance - l’un des interprètes du pire ennemi de James Bond, Ernst Stavro Blofeld - donne formidablement le change à Peter Falk.
Le crime est particulièrement diabolique puisque Adrian Carsini, l’un des œnologues les plus reconnus de la planète, tue son propre frère qui menaçait de vendre leur domaine viticole. Et de quelle manière ! Il abandonne son frère à son triste sort toute une semaine dans le cellier en le laissant mourir de déshydratation. Carsini maquille ensuite cet assassinat en accident de voiture en faisant basculer le véhicule dans le vide.
Exercice fatal (saison 4 - 1975)
Cet épisode est passé à la prospérité 20 ans plus tard suite à une affaire criminelle inspirée du meurtre commis à l’écran par Robert Conrad. Ce dernier campe le propriétaire d’une salle de musculation, coupable de détournement d’argent. Son ancien contrôleur fiscal l’a démasqué et il le paiera de sa vie. Le tueur fait croire que la victime s’est étouffée avec un poids venu écraser sa trachée.
En France, c’est l’épouse et son amant qui ont assassiné Jean-Bernard Wiktorska, 42 ans, déguisant leur crime en un malaise sur son banc de musculation. Et encore 10 ans plus tard, les scénaristes de Monk reproduiront ce schéma pour l’épisode 8 de la saison 2 : « Monk et le play-boy », dans lequel l’assassin utilisera un appareil à aimant pour étouffer sa victime.
Playback (saison 4 - 1975)
Dans une période où Kraftwerk popularise la musique électronique, les gadgets en tous genres volent la vedette au duel Peter Falk / Oskar Werner. L’acteur autrichien prête ses traits à un époux volage, dont les infidélités sont découvertes par sa belle-mère qui est aussi sa patronne.
Pour ne pas tout perdre, il décide de la supprimer en utilisant l’équipement de la maison familiale. Il truque les caméras de surveillance et se situe hors-du-champ pour abattre belle-maman. Il se croit ainsi à l’abri en faisant croire, images à l’appui, être arrivé après que le meurtre ait été commis.
Une ruse que l’inspecteur emploiera à de nombreuses reprises pour endormir son adversaire : il se montre volontairement gauche avec la technologie avant de l’exploiter à merveille pour coincer le tueur. C’est aussi une lettre d’invitation qui causera le perte du tueur.
Jeux de mots (saison 7 - 1978)
Dans cet épisode, l’antagoniste Eric Mason, docteur joué par Nicol Willamson, n’a tué personne. Il a conditionné ses chiens à faire la sale besogne à sa place en les faisant se déchaîner à l’écoute du mot de passe « rosebud ». Les responsables sont tous trouvés et le docteur peut donc dormir sur ses deux oreilles... Pas pour bien longtemps.
Dès le départ de cette enquête, Columbo s’aperçoit que le combiné est resté décroché et qu’il existe un témoin audio du drame. Témoin qui n’a pas prévenu la police et qui est donc possiblement complice. Le lieutenant, qui se prendra d’affection pour les dobermans, découvre dès le départ qu’ils ont été poussés à tuer.
Une nouvelle fois, Monk mènera une enquête inspirée de celle-ci lorsqu’il coincera l’animateur radio Max Hudson, qui a entraîné de longues semaines le chien du voisin pour lui faire provoquer une fuite de gaz et asphyxier son épouse.