Arsène (N’oubliez pas les paroles, finaliste des Masters 2021) : « Je ne voulais pas laisser dire que j’avais gagné par hasard en 2020 »
Pour la deuxième année de suite, Arsène a figuré en finale des Masters. Pas de trophée ce coup-ci pour celui qui a cédé face au surprenant maestro Toni dans la finale de N’oubliez pas les paroles ce 27 novembre 2021 sur France 2.
Joshua Daguenet : Vous aviez densément révisé au moment de repasser les castings pour N’oubliez pas les paroles. Comment avez-vous organisé ces révisions pour ces Masters ?
Arsène : Une des petites différences avec les candidats « normaux » qui se préparent pour les quotidiennes est que nous essayons d’anticiper en apprenant les chansons mal-aimées alors que nous mettions en priorité les incontournables. Une chanson un peu rigolote, un peu kitsch, connue, mais oubliée, on se dit qu’elle pourrait tomber. Cela change un peu l’approche. L’accent est davantage mis sur les chansons originales. On essaie aussi d’anticiper les nouveaux titres, cela rajoute à notre préparation.
Estime-t-on à sa juste valeur un parcours de finaliste et une 2e place parmi 32 prétendants quand on a remporté ce même tournoi lors de la précédente édition ?
Je me rends compte que c’est assez rare. Jusqu’à présent, seul Kévin a été deux fois en finale. Je ne m’attendais pas à arriver à ce niveau-là pour mes deuxièmes Masters. Je voulais au moins maintenir mon rang, faire une ou deux finales à 10 000, 20 000 euros, mais surtout ne pas laisser dire que j’avais gagné par hasard l’année dernière. J’ai eu de la chance cette année, plus qu’en 2020, car j’ai laissé des boulevards à mes concurrents, notamment à Denis en 1/16e de finale.
Vous comptez Caroline (2) et Kévin (3) à votre tableau de chasse… Avez-vous des regrets sur votre parcours quotidien et ce classement qui vous amène aujourd’hui à la 14e place ?
Des regrets, j’en avais après les enregistrements de mes quotidiennes. J’étais content d’être à la 8e place à ce moment et je ne m’attendais pas à perdre des places aussi rapidement. À l’époque, c’était stressant de chuter dans le classement, car les Masters étaient réservés au top 16. Mais aujourd’hui, j’ai gagné plus d’argent grâce aux Masters que si j’avais réussi la chanson en arabe dans la quotidienne.
« Les nouveaux ont la motivation de prouver qu’ils ont leur place dans le classement »
Margaux n’a toujours pas remporté les Masters et Caroline s’est vite inclinée. Plus que le classement, est-ce l’expérience qui prime dans de telles compétitions ?
Je ne pense pas que ce soit une question d’expérience. Denis, Julien ou Lucile gagneraient tout sinon. L’année dernière, les quatre demi-finalistes étaient des maestros de l’année 2020. Être frais peut-être un avantage, car il y a la motivation de prouver qu’on a notre place dans le classement. Je pense que c’est presque le contraire.
Pour les deux éditions du tournoi des maestros auxquelles vous avez participé, Violaine, Julien, Jennifer et Lucile ont constitué tour à tour vos partenaires. Avez qui souhaiteriez-vous former un trio pour 2022, si le format actuel était conservé ?
J’aimerais beaucoup jouer avec Valérie, car elle est l’une des maestros avec qui je m’entends le mieux. Nous sommes amis. En capitaine d’équipe, je dirais Renaud, c’est quelqu’un d’adorable et de sympathique. Il est à l’écran comme il est dans la vie. Attention, cette liste n’est pas exhaustive !
« Je vois mal qui pourrait être autant à sa place dans N’oubliez pas les paroles, que Nagui... »
Au printemps 2020, période à laquelle vous avez remporté plus de 200 000 euros, vous étiez étudiant en histoire. Vous en avez désormais terminé avec vos études...
Oui, pour l’instant ! Je prends un petit peu de temps pour prendre un peu de recul, essayer de faire fructifier mon argent dans l’immobilier. Jusqu’à présent, ça s’est toujours bien passé pour moi à ce jeu et on ne peut performer qu’en y passant beaucoup de temps. Je ne suis pas passé maestro professionnel, mais comme cela va durer encore quelques années, j’estime que c’est un choix réfléchi de consacrer beaucoup de temps aux révisions.
Cet été, Laurence Boccolini a remplacé Nagui aux manettes de Tout le monde veut prendre sa place. Imaginez-vous le jeu de karaoké sans son animateur de toujours ?
Julien Lepers a bien quitté Questions pour un champion et le jeu existe toujours. Nagui a prouvé qu’il n’était pas irremplaçable, Laurence Boccolini pouvait très bien faire le boulot à sa place. Néanmoins, Nagui est associé à l’émission et c’est le présentateur français axé sur la variété française, sur les chansons, et on voit mal qui pourrait lui succéder avec autant de passion et être autant à sa place que lui.