Anne-Sophie Lapix confirme des relations « apaisées » avec Emmanuel Macron après la polémique
Aux commandes du Journal de 20 heures de France 2 depuis six ans, Anne-Sophie Lapix s’est récemment confiée sur sa relation avec Emmanuel Macron, le changement de décors de son journal ou encore sa façon de mener un entretien avec des politiques.
Depuis le départ de David Pujadas en 2017, Anne-Sophie Lapix présente le Journal de 20 heures de France 2. Celle-ci avait auparavant été aux commandes des émissions Zone Interdite sur M6, Sept à huit sur TF1 ou encore C à vous sur France 5 entre 2013 et 2017.
Sa rentrée 2023 l’a vu évoluer dans un décor différent, gardé secret par France 2 pendant de longs mois avant se mise en service. Anne-Sophie Lapix a expliqué dans les colonnes du Parisien être satisfaite de changement, car elle trouvait que l’ancien mettait trop de distance entre les téléspectateurs et elle.
Pas de regrets pour Anne-Sophie Lapix
Interrogée sur la possibilité de revoir des personnalités politiques dans le JT après la création de L’Evenement : l’Interview par Caroline Roux, elle explique : « Ce sera le cas, pour faire des annonces importantes ou réagir à une actualité forte. Aller au 20 heures est un symbole fort ».
La journaliste explique ensuite qu’elle n’a jamais été en discussion pour présenter ce nouveau rendez-vous, et que le 20 heures lui demande déjà assez de travail. Elle ne regrette pas non plus de ne pas avoir reçu Nicolas Sarkozy comme l’a fait TF1 à la fin du mois d’août 2023, indiquant que les interviews ne doivent pas durer plus de dix minutes dans son émission.
Emmanuel Macron aux abonnés absents sur France 2
Emmanuel Macron n’est pas venu une seule fois dans son journal durant son premier mandat, mais elle assure que ce n’est pas un problème : « Nos relations sont professionnelles et apaisées. Nous avons quand même fini par le recevoir pendant la campagne présidentielle, à quelques jours du deuxième tour ».
Anne-Sophie Lapix justifie le ton qu’elle emploie durant ses interviews, qui peut agacer ses interlocuteurs : « Une interview n’est pas une tribune. Elle sert à confronter les politiques avec leurs engagements, leurs promesses. Je n’ai pas l’impression d’être violents en interview ».