Yoann Riou (Marble Mania) : « J’ai vécu les meilleures expériences de ma vie sur TF1, aux côtés de Camille Combal »
Marble Mania, l’Euro de football, Les Grosses Têtes, Yoann Riou est un marathonien accompli du petit écran. Pour Toutelatele, le commentateur survitaminé du ballon rond est revenu sur sa première expérience d’animateur pour TF1
Joshua Daguenet : Après deux expériences de candidat sur TF1, Danse avec les stars (2019) et Le Grand concours des animateurs (2020), vous êtes propulsé à la co-animation de Marble Mania avec Camille Combal. Comment avez-vous appréhendé cet événement ?
Yoann Riou : C’est déjà un bonheur de dingue de retrouver TF1. J’y ai vécu les meilleures expériences de ma vie avec Danse avec les stars et mon amie Emmanuelle Berne. J’ai trouvé un cadre incroyable pendant trois mois, j’étais heureux comme rarement dans ma vie. Quand mon patron à L’Équipe m’a contacté pour me dire que TF1 avait un projet à me proposer, j’étais curieux de le connaître. Quand on m’a appelé, j’ai dit « oui » tout de suite. J’étais très emballé, notamment par la présence de Camille Combal que j’avais trouvé toujours bienveillant et gentil alors que j’avais des nœuds dans l’estomac avant d’entrer sur la piste de Danse avec les stars.
Camille Combal, qui est peut-être l’animateur le plus en vogue de la chaîne, était-il le premier partenaire idéal pour un tel rendez-vous ?
Il est généreux, altruiste, il m’a fait des passes décisives. Il a été hyper grand frère, m’a dit de faire ce que j’avais envie de faire. Je n’avais pas de prompteur, pas d’oreillette. Nous étions en totale liberté. TF1 et la société d’Arthur, Satisfaction, m’ont demandé d’être moi-même. Je ne devais rien changer et me lâcher. Camille a été formidable. Nous nous sommes connus dans des grands primes avec une grosse pression. Je me mettais dans ses pas, je suivais sa curiosité.
« Je vis un rêve éveillé »
Il y a vingt ans, TF1 avait attiré plus de 8.5 millions de téléspectateurs pour une chute de dominos. Comment, une course de billes peut-elle tenir en haleine des millions de Français pendant plus de deux heures ?
Il fait beau, les gens ont envie de sortir. Notre programme est sympathique, sans prétention. On a tous joué aux billes, un jeu universel comme la marelle, les châteaux de sable... C’est un programme grand public pour les enfants, mais nous sommes tous restés de grands enfants. Il s’agit d’une bataille incroyable sur un circuit de F1, dans la jungle, une station de lavage... J’ai commenté une course depuis une galaxie entre Jupiter, Mars, Saturne avec Thomas Pesquet...
Comment expliquez-vous cette popularité vous entourant et qui ne cesse de croître au fil des saisons ?
Je suis très heureux de ce que j’ai. Mon but est d’essayer de garder le plaisir, j’ai parfaitement conscience de la chance que j’ai de faire toutes ces émissions sur RTL, France 2, France 3, TF1, L’Équipe. Je suis un grand enfant qui vient quand on m’invite. Tant que c’est bienveillant et positif, je dis mille fois « oui ». Grâce à cette petite cabine de l’Équipe où je commente les matchs, j’ai pu faire tous ces projets et grandir.
L’animation pourrait-elle devenir une activité plus récurrente à terme ?
Je suis quelqu’un d’extraordinairement chanceux et il me tarde de voir Marble Mania à la télé. J’ai adoré ces quatre jours de tournage avec également la période de post-production effectuée par les équipes d’Arthur. Je ne tire aucun plan sur la comète, je vis un rêve éveillé. Je vais essayer de continuer à travailler, mais je ne demande rien.
Avec une actualité aussi chargée, allez-vous poursuivre la saison prochaine vos autres rendez-vous externes à L’Équipe que sont Les Grosses Têtes (RTL) et Samedi d’en rire (France 3) ?
Sur France 3, l’émission de Jean-Luc Lemoine a cartonné avec 1.3 million de téléspectateurs en moyenne et 10% de part de marché. Si je peux continuer comme ça, je suis heureux de la confiance que l’on m’accorde. J’ai découvert de nouvelles personnes de TF1, des gens de chez Arthur... Je n’ai aucun plan de carrière. Si on m’avait dit il y a quatre ans que je participerais aux Grosses Têtes, à Fort Boyard, l’émission de France 3, un prime avec Camille Combal...
« Si je quitte L’Équipe, la chaîne aura toujours le même succès »
L’Euro de football, démarré le vendredi 11 juin 2021, se joue aux quatre coins de l’Europe. Est-il facile de faire partager la fougue et l’atmosphère d’une compétition quand les nations participantes sont tant éparpillées sur un territoire ?
Ce qui est génial, c’est de commenter un match à Glasgow puis à Saint-Pétersbourg, au sortir de cette épreuve sanitaire où il y a beaucoup de souffrance. J’adore cette idée de faire un Euro dans plusieurs pays, cela crée une harmonie. Les Allemands, les Italiens et les autres ont le droit de voir ces matchs.
Avez-vous déjà réfléchi à votre manière de commenter les matchs de football si les téléspectateurs disposaient des images simultanément ?
J’en commente quelques-uns sur la chaîne L’Equipe et c’est totalement différent. Il faut tout raconter quand les gens n’ont pas les images, à l’image de la radio. Il faut raconter le terrain, les à-côtés, placer géographiquement les joueurs. Je commente bien plus tranquillement avec les images et ce sont les images et les joueurs qui comptent, ce n’est pas moi. L’important restera toujours le match. Si je pars, ils prendront quelqu’un d’aussi passionné que moi et L’Équipe aura toujours le même succès.