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Yoann Riou (Fort Boyard 2019) : « Karima Charni a été admirable, elle a fait face à sa grande peur »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 31/08/2019 à 19:23 Mis à jour le 31/08/2019 à 20:12

Ce samedi 31 août, Yoann Riou se lancera à l’assaut de Fort Boyard sur France 2. Le journaliste se confie sur sa première participation au jeu d’Olivier Minne. Il évoque également sa rentrée chargée entre L’Equipe et Danse avec les stars sur TF1.

Benoît Mandin : Ce samedi 31 août, vous serez à l’affiche de Fort Boyard sur France 2. Comment êtes-vous arrivé dans l’émission ?

Yoann Riou : J’ai été contacté par la production et je n’ai pas hésité une seconde. C’est la première fois que je participe à Fort Boyard ! Comme je dis toujours, je suis vraiment un enfant de la télé. Vu que je regarde le jeu depuis mon enfance, je me suis demandé si c’était aussi dingue qu’on le pense. Mon entrée sur le Fort a été majestueuse. J’y ai vécu une journée absolument folle et géniale.

Fort Boyard fête son trentième anniversaire cet été. Que cela vous évoque-t-il ?

Quand l’émission a commencé, j’étais encore enfant. J’étais fasciné par Patrice Laffont et Sophie Davant (premiers animateurs de Fort Boyard, ndlr). J’adorais regarder le Fort à l’état brut, cela donnait un côté un peu sauvage. À l’image d’Intervilles, Fort Boyard a accompagné ma jeunesse. En me retrouvant face à Olivier Minne, Passe-Partout et Passe-Muraille, j’ai eu l’impression de voir toute ma vie défiler. J’étais tellement heureux que je suis allé embrasser le Père Fouras avant une épreuve.

« Fort Boyard a été fidèle à sa légende ! »

Avez-vous eu des appréhensions ?

Je redoutais un peu les épreuves sous-marines. Bien que je sois de nature à me lancer tout type de défi, j’appréhendais de devoir plonger dans une forme de prison sous-marine. Les insectes et les serpents ne me faisaient pas peur, car je suis insouciant. Quand on m’offre le rêve de faire une telle émission, je fonce ! Je n’ai absolument rien demandé à la production à propos des épreuves que je ne voulais pas faire. Fort Boyard est une superbe aventure à vivre ! Lors de l’épreuve de la tête chercheuse, je suis passé à travers plein d’animaux. J’avançais, je fermais les yeux et je criais (rires). Je savais qu’avec les équipes de Fort Boyard, tout était sous contrôle.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Le Fort a été fidèle à sa légende ! Pour l’épreuve du casino, j’y suis allé les yeux fermés. Je me suis retrouvé dans un fauteuil à faire la toupie pendant dix, quinze secondes. J’ai eu le tournis pendant deux, trois heures, ce qui donne des images drôles. À l’inverse ce qu’on s’imagine devant la télé, ça va hyper vite ! Les téléspectateurs vont beaucoup rire au moment où je vais chercher l’argent. Quand je suis sorti de la cellule, j’étais KO. La production m’a permis de me rendre à l’infirmerie pour me reposer. Finalement, je me suis requinqué lors de l’épreuve de Willy Rovelli (rires).

Redoutiez-vous de vous rendre dans son restaurant ?

Pas du tout. Je savais que j’allais passer dix minutes à manger un aliment gluant et bizarre. Mais c’est ce qui fait le charme de Fort Boyard. Dans ce type de jeu, on va de surprise en surprise. Evidemment, j’ai failli vomir.

« A 41 ans, j’ai l’impression de vivre mon adolescence »

Vous avez fait équipe avec Jérémy Ferrari, Karima Charni, Allison Pineau, Fabienne Carat et Vincent Parisi…

Je ne les avais jamais rencontrés auparavant. À la veille du tournage, on est partis ensemble de Paris. Cela nous a permis de mieux faire connaissance. Certains se confiaient sur leurs expériences passées à Fort Boyard. La production a été gentille avec moi, car je n’ai pas eu réellement d’épreuve compliquée. Jérémy Ferrari en a eu des très physiques. Karima Charni a été admirable, elle a fait face à sa grande peur. Il y avait un super esprit de groupe.

Quel bilan tirez-vous de votre saison 2018/2019 à L’Equipe ?

À 41 ans, j’ai l’impression de vivre mon adolescence. Les grandes soirées ont cartonné tout au long de la saison. On a vécu des moments dingues avec Paris/Manchester et son scénario hallucinant. Pour la saison 3 des Grandes soirées, on a eu des superbes affiches de Ligue des Champions avec Manchester, Barcelone, Lyon, Tottenham et l’Ajax Amsterdam. Malheureusement, Paris s’est encore fait éliminer. Avec PSG/Manchester, L’Equipe a rassemblé 498.000 téléspectateurs ! Les Français sont de plus en plus fidèles à notre rendez-vous. C’est une joie incommensurable de garder cette liberté de la fantaisie.

TF1 vient d’annoncer votre participation à Danse avec les stars. Allez-vous continuer d’intervenir sur L’Equipe ?

Je commence les entraînements de Danse avec les stars début septembre. J’ai demandé à la production de me mettre le plus d’heures possible donc je vais en faire six par jour. Avec L’Equipe, j’ai trouvé un accord. Durant ma participation au concours de TF1, je travaillerais à L’Equipe uniquement le mardi et le mercredi. Cela me permettra d’être là pour les soirées Ligue des Champions, L’Equipe d’Estelle et L’Equipe du soir. Je veux y garder un pied, car mon métier est avant tout le journalisme sportif.