Xavier (Les 12 coups de Midi) : « Ce serait dommage de perdre maintenant »
Depuis le 5 janvier 2013, Xavier tient en haleine 4 millions de Français chaque jour dans le jeu de la mi-journée de TF1, Les 12 coups de Midi. Avec désormais 72 émissions à son palmarès, le jeune ingénieur de 23 ans est entré dans le Top 3 des « Maitres de midi » en nombre de participations. Ce 17 mars, le Savoyard a franchi la barre des 300 000 euros et en a profité pour expliquer ses motivations et raconter les coulisses de l’émission à Toutelatele.
Jérôme Roulet : Avec 72 participations, vous venez de faire votre entrée dans le Top 3 des « Maitres de Midi ». Quelle est votre réaction ?
Xavier : C’était déjà très compliqué de rattraper Sébastien. Maintenant, je suis devant Schtroumfy. Chaque marche est de plus en plus difficile à franchir, car plus on se rapproche des records, plus les candidats veulent battre le maitre de midi. On se met donc un peu la pression.
Votre objectif est-il de devenir le recordman en nombre participations ?
On a fait 90% du chemin pour arriver quatrième, puis troisième. Alors pourquoi pas plus ? À chaque fois, on se dit que ce serait dommage de perdre maintenant, surtout que désormais en nombre de participations, les maitres de Midi se tiennent tous...
Votre prochaine mission est donc de battre Lucia, puis, pourquoi pas, Alexandre ?
Lucia détient deux émissions de plus que Schtroumfy. J’ai donc envie de dire qu’elle est à portée d’émissions (rires). Et puis, c’est plus facile de se motiver maintenant quand on est proche des records qu’avant où le seul objectif est d’aller le plus loin possible.
« La place de Lucia est à portée d’émissions »
Si vous étiez obligé de remettre chaque jour votre cagnotte en jeu, seriez-vous assez joueur pour poursuivre l’aventure ?
Je ne sais pas si j’aurais été joueur à ce point-là (rires). C’est quand même une somme très importante. Je suis jeune, j’ai 23 ans, je sors tout juste mes études... Je suis joueur, mais je ne suis pas fou ! Je connais la réalité matérielle des choses et on ne peut pas s’amuser à jouer autant d’argent sur un coup de poker.
Pourquoi avez-vous souhaité participer aux 12 coups de midi ?
J’ai participé aux sélections pour m’amuser, car j’avais un peu de temps de libre à la fin des études. Ce genre de jeux avec des quiz m’intéresse pas mal. Et puis, c’était une bonne opportunité pour moi de voir comment ça fonctionne, de découvrir les personnes qui travaillent pour qu’une émission se passe bien.
Partie 2 > Xavier dévoile les coulisses des 12 coups de Midi
Comment se déroule une journée type d’enregistrements des 12 coups de Midi ?
Les enregistrements se déroulent entre 12h45 et 22h00 du lundi au jeudi. On fait cinq émissions par jour. Entre chacune, il y a une pause de quinze minutes, sauf entre la 3e et la 4e où il y a la grande pause de la journée : 45 minutes (rires). Pendant ces pauses, on grignote, on se change et on fait un raccord maquillage. Au final, chaque enregistrement dure 70 minutes pour en conserver 50. Il y a très peu de coupes.
Comment restez-vous concentré au bout de la 5e émission de la journée ?
C’est difficile d’avoir le même niveau de concentration. Il y a toujours des hauts et des bas, c’est pour ça que, parfois, on répond à côté de la plaque ! Mais il y a aussi la fatigue physique, car il faut rester debout tout le temps. Physiquement et moralement, c’est de plus en plus dur d’enchaîner plusieurs émissions par jour, plusieurs jours à la suite.
N’avez-vous pas peur de flancher en fin de journée ?
On appréhende clairement plus la dernière émission de la journée que la première. En plus, il y a eu beaucoup de maîtres de midi qui sont partis sur l’avant-dernière ou la dernière émission enregistrée de la journée, car il y avait un manque de concentration.
« Il y a des gens qui me reconnaissent dans la rue »
Quel lien avez-vous avec Jean-Luc Reichmann pendant le tournage ?
Je lui parle avant chaque enregistrement. Il me donne des conseils. C’est quelqu’un de très sympathique. Il m’a dit de ne pas me poser de questions et de vivre l’aventure à fond. Il m’a même appris comment me tenir pour ne pas avoir mal aux jambes à la fin de la journée (rires).
Cette exposition à la télévision a-t-elle changé quelque chose dans votre vie quotidienne ?
Il y a des gens qui me reconnaissent dans la rue. Je reçois des messages d’encouragements. Je ne rencontre que des personnes très sympathiques donc c’est vraiment agréable à vivre.