Vivien (Mariés au premier regard, M6) : « J’étais prêt à tout arrêter avec Charline »

Joshua Daguenet : Lors de votre rencontre, le couple Vivien / Charline était probablement le plus incertain, et il fait aujourd’hui aucun doute que le mariage sera confirmé. Comment résumer ce retournement de situation ?

Vivien : Par rapport à Charline, je n’ai pas abordé la mairie de la même manière car je suis entré trente minutes avant elle. J’ai pu saluer sa famille, me présenter et j’ai vu que tout le monde avait le sourire aux lèvres. J’étais donc plus détendu. Quant à Charline, elle n’avait vu personne et tout le monde l’a regardée quand elle est arrivée. Elle était donc rongée par le stress. Mais très vite, dans la voiture, elle était plus à l’aise. Elle a beaucoup parlé.

Charline a été impressionnée par votre sang-froid lors de votre rencontre. Comment êtes-vous parvenu à afficher une telle sérénité face à cet événement ?

J’avais relâché la pression la veille du mariage où j’étais prêt à tout arrêter et je m’étais dit que j’avais fait une grosse connerie. Le jour-même, après avoir tout évacué la veille, je me suis sentis dedans, d’où cette sérénité que l’on voit. Aussi, j’ai pu faire en sorte que Charline se sente plus en confort.

Charline avait jugé son coup de foudre « inexplicable ». Est-ce un contre-pied à la science de l’émission qui, à travers les taux de compatibilité, est en quête permanente de l’amour rationnel ?

La science ne peut pas provoquer le coup de foudre. En voyant simplement Charline, j’ai été charmé : physiquement, j’imaginais ma femme comme elle. En se parlant, nous avons remarqué que nous partagions des valeurs avec une vision des choses compatible. Très rapidement, elle a craqué.

Les échecs sentimentaux dans l’émission sont douloureux à vivre. Cela n’a-t-il pas freiné votre motivation au moment de vous lancer ?

Dès les sélections, j’ai demandé à voir Florian de la saison 2 [Florian / Emma, ndlr]. Je me suis pas mal identifié à lui et j’ai échangé avant le mariage pour connaître les dessous de l’émission. Il m’a rassuré là-dessus et m’a conté sa belle histoire même si la sienne s’est terminée quelques mois plus tard.

« La veille du mariage, j’étais prêt à tout arrêter »

Quels conseils des experts vous sont restés en mémoire ?

Chaque couple avait un couple attitré, nous c’était Pascal de Sutter. Un an après, il continue à prendre des nouvelles. Je ne peux pas en citer comme ça, mais il m’a dit que ce serait à moi de prendre les devants pour le mariage et c’est ce que j’ai fait.

Après la nuit de noces, vous aviez appelé votre femme « Charlène ». Un surplus de stress ?

Non, le stress était retombé. C’est moi tout craché, je fais des boulettes tout le temps. Heureusement, Charline n’est pas susceptible et je n’ai aucune ex qui s’appelle comme ça. Pour éviter que ça se reproduise, nous nous sommes donné des surnoms.

Quel a été le moment le plus difficile et le plus heureux de cette aventure ?

Le plus difficile s’est déroulé la veille du mariage, où j’ai été pris par cette adrénaline de stress. La production, les journalistes et mes amis cherchaient à me rassurer. J’avais tellement convaincu mes proches d’aller au bout que je ne voulais pas les décevoir. Le meilleur moment a été le cours de valse lors de notre voyage de noces. Elle comme moi avons eu un déclic au niveau des sentiments. Une grosse alchimie est née. Sans se concerter en interview, elle et moi avons défini cette danse comme notre plus beau moment.

Avez-vous suivi le parcours des autres couples de la saison ?

Oui, car nous sommes en contact avec Marlène et Steven que nous voyons très régulièrement. Je suis resté proche également de Florian (saison 2).

Qu’en est-il de votre relation aujourd’hui ?

Tout va bien. Nous vivons à Toulouse. Charline a emménagé et elle a obtenu sa mutation. Nous réfléchissons à renouveler notre vœux car nous avons eu la frustration de ne pas inviter tous nos amis et notre famille. Nous projetons des voyages et comptons en profiter à deux avant de voir plus loin. Charline et moi voulons des enfants mais pas tout de suite.