Trepalium : l’ambitieuse future série d’anticipation française où le chômage atteint 80%

Actuellement en tournage, Trepalium arrivera sur le petit écran fin 2015, début 2016. Les succès internationaux des Revenants et de Real Humans ne sont pas étrangers à la volonté d’Arte de coproduire des séries de genres peu explorés en France, mais finalement plus faciles à exporter. La chaîne, qui s’est récemment associée aux Norvégiens pour produire Occupied, s’empare ainsi des codes de l’anticipation.

Produite par Kelija (Lagardère Entertainment), Trepalium, dont le titre fait référence à l’instrument de torture à l’origine du mot « travail », est une série de 6 épisodes de 52 minutes, créée par Sophie Hiet et Antarès Bassis, et réalisée par Vincent Lannoo (Au nom du fils).

Sur le plateau de tournage, le réalisateur belge a exprimé sa satisfaction de mettre en scène « une série d’aventure, romanesque, bien écrite, avec des personnages forts, et qui parle d’une problématique contemporaine, qui est la problématique du travail et de la déviance du libéralisme absolu. »

En effet, Trepalium expose une société où 80% de la population est sans emploi et regroupée dans « la Zone ». Tandis que la minorité d’actifs occupe « la Ville ». Ces deux mondes sont séparés par un mur de 40 mètres. Mais ces deux zones démarquées depuis trois décennies vont se rencontrer et s’affronter puisque, suite à une menace terroriste, le gouvernement va imposer aux salariés d’employer un quota d’« emplois solidaires », triés sur le volet. La famille Garcia est alors contrainte d’accueillir la zonarde Izia et son fils Noah. En entrant dans la ville, cette dernière espère rejoindre « le Sud », une zone libre, promesse d’un eldorado.

Trepalium réunit au casting Pierre Deladonchamps (L’inconnu du lac), Léonie Simaga (Les Limiers), Ronit Elkabetz (Le Procès de Viviane Amsalem), Aurélien Recoing (La vie d’Adèle), Olivier Rabourdin (Eastern Boys), Lubna Azabal (The Honorable Woman, Incendies), Charles Berling, Nemo Schiffman (Elle s’en va, The Voice Kids) ou encore Sarah Stern (Borgia).