The Bookshop (Arte) : une histoire vraie pour Emily Mortimer, libraire persécutée à Hardborough ?
The Bookshop suit le parcours de Florence Green, une libraire veuve depuis une quinzaine d’années. Le film est diffusé ce 6 novembre 2020 sur Arte.
The Bookshop, œuvre inédite en clair, est à retrouver à partir de 20h50 sur Arte ce vendredi 6 novembre. Elle suit le périple à la fin des années 50 d’une libraire, confrontée à la puissance financière et populaire d’une notable, déterminée à monter la communauté contre la nouvelle venue.
Une veuve malmenée
Veuve depuis la Seconde Guerre mondiale, Florence Green retourne à Hardborough, une bourgade située au Nord de l’Angleterre dans laquelle elle a traversé son enfance. Sur place, elle rachète un bâtiment abandonné et décide d’ouvrir une librairie. En plus des banques qui ne lui facilitent pas la tâche, Florence est confrontée à Violet Gamart, une notable qui entend faire plonger son affaire en mettant en place un centre d’art dans le même immeuble. Puis, très vite, les locaux se dressent contre Florence lorsque celle-ci met en vente le célèbre « Lolita » de Nabokov.
Il faut dire que ce roman sulfureux continue de faire jaser dans la littérature russe. Du point de vue du narrateur, il relate l’attirance du personnage principal, un professeur de littérature, pour les jeunes filles qu’il surnomme ses « nymphettes ». Une adaptation très soft sera ensuite proposée sur grand écran par Stanley Kubrick en 1962.
Une carrière pleine pour Emily Mortimer
En dehors de l’évocation de ce roman, The Bookshop n’est pas tiré de faits réels puisqu’il se base sur l’écrit de Penelope Fitzgerald : « L’affaire Lolita ». Au casting, Emily Mortimer tient le rôle principal. Tout en ayant prêté sa voix au Miyazaki, Le château de ma mère, elle a tourné pour Woody Allen mais aussi à deux reprises pour Martin Scorsese dans Shutter Island et Hugo Cabret.
Avec un budget de 3.5 millions de dollars, le drame s’est facilement rentabilisé avec une recette représentant le triple de la somme engagée.