Suspectes > Elodie Frenck revient sur son rôle
Elodie Frenck passe son enfance à Lausanne en Suisse. Pendant cinq ans, elle officie au sein d’une troupe d’improvisation suisse puis rejoint le Cours Florent à Paris. L’actrice multiplie alors les apparitions dans des séries comme Joséphine, ange gardien, Navarro, Alice Nevers... On a également pu la voir au cinéma dans France Boutique et Mademoiselle ou encore au théâtre dans Macbeth et La mégère apprivoisée. Toutelatele.com a voulu en savoir plus sur celle qui incarne l’héroïne la plus décalée de Suspectes.
Thibaut Lescuyer : Comment êtes-vous arrivée dans l’aventure Suspectes ?
Elodie Frenck : La directrice de la fiction de M6 a pensé à moi en lisant le projet parce que j’avais déjà officié pour la chaîne il y a deux ans dans Faites comme chez vous. Après, j’ai passé 3 séries d’audition et j’ai décroché le rôle.
Thibaut Lescuyer : Par quoi avez-vous été séduite dans cette fiction ?
Elodie Frenck : La lecture du scénario m’a immédiatement convaincue. Souvent lorsqu’on passe une audition, on ne vous donne que deux pages. J’ai donc passé le casting sans vraiment connaître le contexte. Après, j’ai demandé à parcourir l’intégralité du scénario et j’ai adoré l’ambiance générale qui se dégageait ainsi que le personnage de Juliette.
Thibaut Lescuyer : Comment caractériseriez-vous Juliette ?
Elodie Frenck : Je l’aime bien cette fille ! Juliette, c’est un cocktail détonnant : elle est sincère, timide, gaie, ambitieuse, maladroite, gentille. C’est un personnage bien plus complexe qu’il n’y paraît. Cela étant, je reconnais que sa sincérité peut aisément passer pour de la naïveté. Elle pense qu’en étant gentille, honnête et sincère, cela suffit pour que l’on vous donne ce que vous demandez. Réclamer 20 000 euros à une femme que l’on ne connaît que depuis quatre jours, c’est quand même gonflé ! C’est son côté un peu... blonde !
Thibaut Lescuyer : Comment s’est déroulé le tournage ?
Elodie Frenck : On a tourné très rapidement en trois mois et demi : c’est physique, il y a peu de préparation en amont et cela implique une somme de travail considérable pendant les jours de tournage. Même si on a eu moins de temps pour répéter, je pense qu’au final c’est un atout qui transparaît dans cette fiction.
Thibaut Lescuyer : En dehors du plateau, il paraît qu’il y a eu peu d’échanges entre les comédiennes...
Elodie Frenck : C’est vrai. En même temps, notre métier c’est comédienne, donc nous sommes là pour bosser ! On déconnait peu parce qu’on préférait garder le peu de temps qu’on avait pour répéter et travailler.
Thibaut Lescuyer : Saga et série, quelle est vraiment la différence ?
Elodie Frenck : La saga est intergénérationnelle, avec des histoires de secrets qui gravitent autour d’une famille, sur plusieurs générations. C’est assez enclavé, pesant et pas vraiment humoristique. Dans une série comme Suspectes, il y a un côté plus moderne, plus léger tout en conservant le suspense et l’intensité.
Thibaut Lescuyer : Ce n’est pas la première fois que l’on vous voit dans une série, c’est un domaine que vous affectionnez ?
Elodie Frenck : J’adore ça ! Les séries permettent de suivre un personnage en profondeur. On a vraiment le temps de l’appréhender sous toutes ses facettes, de le cerner et de le construire et donc de se l’approprier. C’est un luxe pour un comédien.
Thibaut Lescuyer : Vous avez officié dans une troupe d’improvisation suisse pendant 5 ans. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Elodie Frenck : J’ai fait ça de 13 à 18 ans et ça a sauvé mon adolescence ! Je me suis éclatée là-dedans. J’ai pu travailler, rencontrer des gens et apprendre mon métier de comédienne où même s’il y a des textes écrits, on est toujours à la recherche d’inventivité.
Thibaut Lescuyer : Quels sont vos projets ?
Elodie Frenck : Juste avant Suspectes, j’ai achevé le tournage de Guerre et Paix qui devrait être bientôt diffusé. Par ailleurs, je suis en pleine écriture d’une pièce de théâtre et j’espère prochainement pouvoir développer un programme court pour la télévision.
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