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Spartacus (Arte) : comment Kirk Douglas a tout bouleversé au début du tournage

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 05/07/2020 à 18:09

Le péplum Spartacus est proposé par Arte à 20h50 ce dimanche 5 juillet. Le film culte a eu bien du mal à se bâtir avec des tensions nées autour de Kirk Douglas.

Il y a soixante ans sortait dans les salles le péplum Spartacus , contant le vent de révolte mené par un escale devenu gladiateur. Et si Kirk Douglas, dans le rôle-titre, a refusé la soumission à l’écran, il a même été bien au-delà dans la confection de la fresque.

Anthony Mann, pas l’homme de la situation

Basé sur roman sorti neuf ans plus tôt et publié par Howard Fast, Arte propose de revoir la quête de liberté, synonyme de sacrifice d’un esclave emmené à Capua, - située aujourd’hui dans l’Italie méridionale - pour se voir imposer une formation de gladiateur. Sur place, il tombe amoureux de Varinia, une autre esclave. Mais un sénateur passant au camp souhaite se divertir et exige deux combats à mort. Spartacus n’en ressort pas gagnant mais sa vie est épargnée tandis que le tribun arrache Varinia. En colère, le gladiateur entend provoquer une insurrection.

Si le réalisateur Stanley Kubrick est réputé pour diriger tyranniquement ses équipes sur le tournage, il n’a pas été maître de son film. Et pour cause, Kirk Douglas était également producteur et Anthony Mann s’est vu confier les directives. Mais voilà, après une semaine, le fossé s’est creusé entre Anthony Mann et l’acteur vedette. Celui-ci a ainsi déclaré : « Il me faut un autre metteur en scène. Avec celui-ci, ça ne marche pas ».

Spartacus n’a pas convaincu... son réalisateur

Stanley Kubrick, le premier choix de Kirk Douglas, a donc été appelé mais ce n’est pas pour autant que l’osmose s’est créée entre les deux hommes qui avaient collaboré trois ans plus tôt dans Les sentiers de la gloire . Par exemple, aucune scène de bataille n’était prévue dans le scénario initial et Kubrick s’était ainsi exclamé : « On ne peut pas faire de péplum sans scène de bataille ! ». Finalement, il a obtenu raison sur ce point puisqu’une une bataille s’est tournée en Espagne avec de nombreux figurants.

Au final, le cinéaste, aussi exigeant avec ses équipes que lui-même, n’a pas très satisfait de son oeuvre, longue de trois heures et vingt minutes. En France, plus de 4.5 millions de Français se sont déplacés.

Juste après Spartacus, à 00h05, Arte diffusera le documentaire inédit sur l’actrice Zsa Zsa Gabor, star glamour d’Hollywood.