Sophie-Tith (Nouvelle Star) : « Je suis bien plus déjantée que ça ! »

Jérôme Roulet : Pourquoi avez-vous choisi de participer à Nouvelle Star ?

Sophie-Tith : En fait, je regarde le programme depuis que je suis toute petite. J’ai toujours voulu y participer. L’appel à casting m’a réveillé et j’ai donc voulu tenter ma chance...

Vous n’aviez jamais pris de cours de chant. Comment s’est caractérisé votre goût pour la musique au fil du temps ?

J’ai grandi dans une famille qui écoute beaucoup de musique. Mon père joue aussi un peu de guitare par pur plaisir. J’ai donc été habitué à ça très tôt. À partir de sept ans, j’ai pris des cours de solfège et de saxophone.

Vous avez interprété « La Nuit je mens » d’Alain Bashung, un titre que vous souhaitiez faire depuis longtemps. Il y a-t-il eu une appréhension avant d’entrer en scène ?

C’est vrai que j’étais un peu stressée au départ. C’était mon premier titre de la soirée, et puis, bizarrement, les chansons que l’on aime bien sont toujours les plus difficiles à chanter. Mais c’était l’apothéose pour moi (rires).

Vous avez eu quatre bleus sur l’ensemble de vos prestations de la soirée. Vous attendiez-vous à une telle performance ?

En fait, j’essaye de ne m’attendre à rien. Je me demande juste si globalement c’était bien ou pas. « Mad World », par exemple, est la chanson sur laquelle je me suis sentie le mieux lors de la finale...

Avec le « Firework » de Katy Perry, les compliments ont continué de fuser malgré l’oubli des paroles. Comment avez-vous vécu cette prestation ?

J’ai essayé de le vivre comme j’ai pu, c’était un peu compliqué. Je sentais quand je n’allais pas sortir la bonne phrase, donc je me dépêchais pour en trouver vite une autre ! Mais honnêtement, je ne m’attendais pas du tout à quatre bleus sur cette chanson.

Quelle est la chanson qui représente le mieux votre univers musical ?

Je dirais « La nuit je mens ». Je suis vraiment trop contente de l’avoir faite. Mais mon univers est bizarrement très déjanté avec une touche de sensibilité, car je suis une nana (rires). Après, sur la scène de l’Arche Saint-Germain, ce n’était pas tout à fait moi, d’habitude je suis bien plus déjantée que ça !

« Nouvelle Star, ça a été un peu la colo »

De la jeune fille avec sa mèche bleue à celle de la finale, qui est la vraie Sophie-Tith ?

Je suis toujours la même, alors je dirais que c’est un mélange des deux (rires)

Vous considérez Florian comme votre « grand frère » . Comment s’est créée cette belle amitié ?

Elle a commencé à se créer au théâtre où l’on était déjà proches. On s’est donc rapidement rapprochés sur les primes. Je m’entendais vraiment bien aussi avec Paul.

Sophie-Tith / Florian, était-ce la finale idéale pour vous ?

Oui bien sûr ! Après cela aurait pu être n’importe quel candidat, j’aurais été contente. Mais tomber avec Florian, je ne pouvais pas rêver mieux. Il n’y a jamais eu d’esprit de compétition :Nouvelle Star, ça a été un peu la colo.

À 16 ans, comment voit-on son avenir après cette victoire ?

J’ai mis mes études entre parenthèses pour Nouvelle Star, je veux passer mon bac.... Mais c’est encore flou pour moi encore tout ça. En tout cas, j’espère faire un bon album. Mon rêve va se réaliser...