Sissi face à son destin : comment Romy Schneider a enterré la célèbre trilogie
Ce jeudi 3 janvier, TMC propose la suite et fin de la trilogie Sissi avec Sissi face à son destin, réalisé en 1957 par Ernst Marischka, déjà aux commandes des deux premiers volets.
Touchée par la tuberculose, la duchesse bavaroise est contrainte d’aller au soleil pour se soigner. Elle alterne ainsi entre la chaleur de Corfoue et celle de Madère. Peu de temps après s’être rétablie, elle voyage officiellement au royaume lombardo-vénitien pour y retrouver Franz. Dans un pays où l’Autriche est mal perçue, le peuple n’accepte pas la future impératrice.
Au cours de cette saga, Romy Schneider s’est autant servie de Sissi que cette dernière a été mise en lumière par le jeu impeccable de sa jeune interprète. Mais le succès et ce personnage historique sont restés collés à la peau de la comédienne allemande. Si bien qu’elle a refusé de tourner un quatrième volet malgré un cachet revu à la hausse et dans les grandes largeurs. En effet, à 20 ans, Romy Schneider s’est sentie enfermée dans ce rôle et a décidé de quitter l’Autriche pour Paris tout en tournant Christine. Elle y rencontrera son premier grand amour en la personne d’Alain Delon. Le mariage de l’impératrice sera donc la dernière scène à l’écran tournée par Romy Schneider. Une fin bien loin de la fin de vie tragique d’Elizabeth de Bavière, assassinée à l’âge de 61 ans à l’aube du XXe siècle.
Le succès des aventures de Sissi ne se dément plus décennie après décennie. Jeudi dernier, le premier opus a rassemblé 1.22 million de Français et 5.6% du public, non loin du Petit Prince proposé par M6. 759 000 fidèles et une part d’audience de 7.9% avaient été enregistrés pour le deuxième long-métrage achevé à 1 heure du matin. Le drame, entamé à 21 heures ce 3 janvier, sera suivi à 23 heures par Les jeunes années d’une reine, dans lequel « la petite poupée » d’Alain Delon a pris les traits de Victoria lors de son accession au trône de Grande-Bretagne.