Secrets d’histoire, les favoris de Marie-Antoinette (France 3) : l’horrible mort de la Princesse de Lomballe, torturée et humiliée par les révolutionnaires
Secrets d’histoire est au milieu d’un marathon se focalisant sur des portraits de femmes. Avant Lady Hamilton, Agrippine la Jeune et Thérèse de Lisieux, Stéphane Bern s’intéresse aux favoris de Marie-Antoinette.
Secrets d’histoire ouvre son année 2020 avec un documentaire consacré aux « Favoris de Marie-Antoinette » ce lundi 13 janvier à partir de 21h05 sur France 3. Stéphane Bern s’intéresse à l’entourage de la plus célèbre Reine de France, victime de la Révolution française.
Avant de souffler ses 15 bougies, Marie-Antoinette devient l’héritière du trône en 1770. Trois ans plus tard, la native de Vienne s’empare du pouvoir aux côtés de Louis XVI. Très populaire, le couple est attendu au tournant, tandis que sa mère, Marie-Thérèse d’Autriche, voit d’un très bon œil cette union pour des raisons politiques. Tout au long de son règne, la souveraine s’est entourée de fortes personnalités : la duchesse de Polignac, le comte Axel de Fersen, la portraitiste Elisabeth Vigée-Lebrun, la marchande de modes Roses Bertin ou encore la princesse de Lamballe. Tout comme la Reine, guillotinée à 38 ans après un procès que l’on pourrait qualifier anachroniquement de « stalinien », la princesse de Lamballe n’a pas survécu à la folie furieuse du peuple lors de la Révolution française.
Madame de Lamballe, également connue sous le nom de Mademoiselle de Carignan, a été exécutée dix-huit jours avant la destitution du sujet principal du soir. Ce qui marque n’est pas tant qu’elle ait été sacrifiée comme tant d’autres hommes et femmes de pouvoir, mais la barbarie dont a été victime la locataire de la Galerie dorée de l’Hôtel de Toulouse.
Une totale humiliation post-mortem
Après une nuit blanche dans laquelle elle a entendu des cris de douleur, de haine et des roulements de tambour, elle est transférée à la prison de l’Abbaye par deux gardes nationaux. Tandis que ces derniers s’absentent pour recueillir des ordres, la foule réclame sa mort à gorge déployée. Elle s’évanouit plusieurs fois en voyant les corps déchiquetés et démembrés de nobles massacrés par les sans-culotte. Sa terrible agonie démarre avec un coup de sabre porté par un perruquier ivre qui ensanglante le front de la malheureuse. Un dénommé Charlat n’est pas loin de lui porter le coup de grâce avec un violent coup de bûche. Au sol, elle est lâchement achevée par de nombreux coups de pique. Une fois morte, un déchaînement de haine s’ensuit de la part d’une horde de révolutionnaires tout excités par l’odeur et le goût du sang. Le « nègre » Delorme déshabille, viole, mutile puis dépèce la malheureuse. Ses entrailles sont déchirées et son cœur arraché. Un inconnu découpe le vagin de la princesse pour le porter à sa bouche et dessiner une moustache. L’horreur continue lorsque la tête de la victime est découpée pour faire le tour de Paris.
Le magazine aura à cœur de rebondir après avoir concédé son plus faible score de l’année en mobilisant 1.59 million de Français (6.7%) avec le sujet consacré à Charlotte et Maximilien.