Sébastien Capgras (Meurtres en Guadeloupe) : « Je pense encore à mon personnage d’Ulysse dans Demain nous appartient »
Dans Meurtres en Guadeloupe, proposé ce samedi 25 novembre 2023 sur l’antenne de France 3, Sébastien Capgras endosse le rôle de Stevie, un policier qui assiste Télumée Magloire dans ses tâches. Le comédien nous en a dit plus sur son rôle ainsi que son passage dans Demain nous appartient et Cut.
Emmanuel Lassabe : Dans Meurtres en Guadeloupe sur France 3, vous incarnez Stevie, un jeune officier de police qui collabore avec Claire Jaz, alias Télumée Magloire. Comment votre personnage ressent-il l’arrivée de cette métropolitaine qui revient sur ses terres ?
Sébastien Capgras : Je reviens sur mes terres, en étant ancien ingénieur informatique. J’avais envie de renouer avec mes origines et de me sentir utile en Guadeloupe. L’entente se fait assez facilement avec Télumée Magloire. Je suis là pour ramener tous les éléments de l’enquête, de leur ramener tous les résultats de l’autopsie. Je suis un peu le petit geek de ce Meurtres en Guadeloupe.
Stevie joue un rôle prépondérant dans les différents rebondissements qui surviennent dans le téléfilm. Le jeune membre des forces de l’ordre manipule-t-il les responsables de l’enquête pour les mener vers d’autres pistes ?
Le jeune homme, qui reste un élément essentiel de l’équipe, est vraiment présent pour aiguiller les enquêteurs, et il ne va pas les manipuler, comme on pourrait le croire.
« Claire Jaz m’a beaucoup aidé pour Meurtres en Gaudeloupe »
Stevie joue avec les croyances de la Guadeloupe avec Télumée Magloire. Ces croyances sont-elles inspirées des réelles croyances aux Antilles ?
Oui, cela a été inspiré de réelles croyances. Mon personnage a toujours été superstitieux et a cru en ces forces maléfiques.
Comment avez-vous appréhendé le tournage du téléfilm avec Claire Jaz et Bernard Yerles ?
J’étais excité. J’avais déjà joué avec Bernard Yerles dans Meurtres à l’île d’Yeu diffusé en 2015 sur France 3. Et cette équipe, je la connais bien puisque j’avais déjà tourné avec eux dans Meurtres en Martinique la même année, donc j’avais hâte de me retrouver au cœur de cette équipe bienveillante, qui a toujours bossé ensemble.
Claire, je ne la connaissais pas. Elle m’a beaucoup aidé. Nous avons énormément répété ensemble et nous avons travaillé le personnage sur la manière dont on allait l’amener dans le téléfilm, et de la complicité que nous allions créer.
Avez-vous été stressé de jouer pour la première fois le rôle d’un policier ?
Effectivement, c’est la première fois que je suis amené à jouer ce genre de rôle et ça n’a pas été évident au début. On m’a attaché les cheveux, on m’a rasé et on m’a mis des lunettes, ainsi que le costume de policier. J’ai pas mal répété pour tenter d’être le plus crédible possible. J’ai pris énormément de plaisir. Les téléspectateurs vont voir une autre facette de mon personnage dans ce téléfilm. C’est intéressant de voir la dissociation entre mon personnage de policier et sa face sombre.
« Dans Demain nous appartient, Ulysse est mort en héros »
Gardez-vous un bon souvenir de votre personnage d’Ulysse dans Demain nous appartient ?
J’en garde un très bon souvenir. J’ai adoré ce personnage. J’ai passé deux superbes années dans Demain nous appartient , c’est vraiment un projet super intéressant. Les auteurs m’ont écrit beaucoup de choses, j’ai pu jouer plein de situations différentes.
C’est vrai que je pense encore à ce personnage, et ce que nous avons réussi à en faire, puisqu’il est mort en héros. J’ai pas mal de retours du public, et je suis assez surpris. J’ai plutôt de la chance par ailleurs, puisque les projets sur lesquels j’ai eu du plaisir à collaborer ont été toujours bienveillants. Je regarde toujours certaines scènes de la série pour voir mes copains.
Êtes-vous toujours en contact avec vos anciens camarades de Cut, notamment Elodie Varlet et Ambroise Michel ?
J’ai revu Ambroise Michel, il n’y a pas longtemps, et le réalisateur de la série est un ami également. J’étais en vacances avec un de mes meilleurs amis dans la fiction, Maxime Juan, qui campe le rôle de Doïd. Quand nous tournons dans des projets comme ceux-là, nous restons souvent en contact les uns et les autres.
Seriez-vous prêts à renouveler l’expérience avec une autre quotidien, comme Plus belle la vie ou Un si grand soleil ?
Bien sûr, parce que j’aime beaucoup ce genre de programme où il y a énormément de choses à défendre et à jouer. C’est des formats où les comédiens tournent beaucoup de séquences par jour. C’est très intéressant d’y participer.