Sandrine Quétier

Anne-Sophie Hojlo : Pour les Films du printemps, vous êtes allée à Hollywood, de même que pour les Oscars et les Golden Globes. Irez-vous à Cannes lors du prochain festival ?

Sandrine Quétier : Oui, tout à fait. Je n’ai pas encore le planning de mes interviews, mais E ! Entertainment sera présente à Cannes. Cela devrait être sous forme de pastilles avec des reportages courts et des interviews quotidiennes, à l’occasion de la montée des marches par exemple.

Parallèlement à E ! Entertainment, vous êtes à l’antenne de TF1, M6 Music Rock et TF6. Comment arrivez-vous à vous partager entre toutes ces chaînes ?

C’est juste une question d’organisation et de planning. Comme les jours de tournage sont bien définis, je les connais à l’avance et j’arrive à m’organiser. Il n’y a aucun problème. Je n’ai pas tourné pour M6 Music Rock depuis longtemps, mais notre collabotation va continuer. Quant à TF6... rien de prévu pour le moment.

Sur TF1, on vous voit en tant que co-animatrice. N’auriez-vous pas envie d’avoir votre propre émission, comme c’est le cas sur E ! Entertainment ?

 : La co-animation pour moi ce n’est pas un exercice de sous-animation. Si le projet s’y prête, pourquoi pas ? Mais je ne me sens pas particulièrement frustrée d’être co-animatrice.

Les grilles de prime-time de TF1 ne semblent pas laisser beaucoup de place aux femmes : Carole Rousseau et Flavie Flament n’ont pas vraiment d’émissions régulières...

Flavie a tout de même Sagas l’été, Les 500 Choristes et d’autres spéciales... Mais c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de femmes à l’antenne de TF1.

Vous n’auriez pas envie de faire remonter les statistiques ?

Tout dépend dans quel but. Si on vient me voir et que l’on me dit : « Tu as une émission en prime », je n’accepterai pas si c’est quelque chose qui ne me plaît pas.

Honnêtement, cela vous plaît-il toujours autant de présenter les 100 plus grands ... ?

Bien sûr que ça m’amuse. Christophe (Dechavanne, ndlr) est super sympa, on rigole bien. Ce n’est pas une émission qui révolutionne la télévision en terme de contenu ou qui se prétend intellectuelle, mais on passe un bon moment.

Le mécanisme peut sembler répétitif...

Non... (elle hésite) Enfin oui, ce sont des magnétos. Mais je m’amuse toujours à le faire. Nous recevons des invités et c’est plutôt sympathique.

Qu’en est-il de l’avenir de 50mn Inside, ses scores d’audience sont plutôt en deça de ceux du Maillon Faible...

Tout dépend sur quelle cible. Nous sommes beaucoup plus forts que le Maillon Faible auprès des ménagères et des jeunes. C’est ce que voulait la chaîne : rajeunir la tranche. TF1 est très satisfaite. A priori, 50mn Inside a toutes les chances de continuer.

Votre parcours dans le PAF est loin d’être linéaire, et les seules chaînes hertziennes où vous n’avez pas travaillé sont Canal +, France 5 et Arte. Laquelle vous attirerait le plus ?

C’est très difficile car tout dépend le genre d’émission que l’on pourrait me proposer. Dans l’absolu, j’irais bien faire un tour dans les trois. Mais je n’ai pas pour projet de quitter TF1.

Le « mercato » audiovisuel continue de sévir. Recevez-vous des propositions de chaînes concurrentes ?

Non. Le mercato est beaucoup moins fort actuellement qu’il ne l’était l’an dernier où tout le monde était contacté par tout le monde. De mon côté, je vais continuer l’animation des 100 plus grands et de 50 mn Inside. Pour le moment c’est un peu prématuré de parler des projets de la rentrée.

Parmi toutes les émissions que vous avez animées, laquelle vous a laissé le meilleur souvenir ?

Certainement Les piégeurs sur M6. C’était une des premières fois que l’on me donnait ma chance en prime-time. J’en garde vraiment un bon souvenir pour l’ambiance avec l’ensemble de l’équipe. C’est aussi l’émission qui a marqué mes débuts !