Sandra Lou : « J’avais passé le casting pour Carré Viiip ! »

Robin Girard-Kromas : Comment vous êtes-vous retrouvée dans l’aventure Danse avec les stars ?

Sandra Lou : On m’a appelé pour le casting de Danse avec les stars la suite dix jours avant le début de l’émission. On m’a dit qu’ils avaient eu l’idée d’une chronique sur les réseaux sociaux. Au casting, j’étais avec deux blondes de Direct 8, et le mercredi suivant, on m’a appelé pour me dire que j’étais prise. Le samedi, j’étais à l’antenne sur TF1 ! J’étais un peu flippée au départ, car je ne me sentais pas assez préparée. Et comme je ne suis pas habituée à sauter les étapes, c’était impressionnant. Je pense aussi que la radio m’a beaucoup aidé, car les producteurs savaient que je pouvais gérer les aléas du direct.

Aviez-vous passé d’autres castings auparavant pour des émissions sur TF1 ?

Oui, Fabrice Bailly, qui travaillait chez TMC puis chez TF1, me propose de temps en temps des castings. C’est comme ça que je me suis retrouvée à passer des essais pour une émission inconnue avec Karine Ferri, et on n’a pas été retenues. Heureusement, car c’était pour Carré ViiiP (rires) ! On ne le savait pas du tout, car pour les essais, on nous avait donné des textes de Star Academy et on tournait sur le plateau de la quotidienne de Secret Story. Le deuxième casting était celui de la chronique « réseaux sociaux » de The Voice. Mais quand je l’ai passé, ça n’allait absolument pas dans ma vie. Ils ont tous bien vu au niveau des énergies que ça n’allait pas.

Virginie de Clausade était très amère sur son expérience dans l’aventure The Voice. Cela ne vous a pas découragé pour Danse avec les stars ?

J’ai eu très peur. J’en ai discuté, car je ne voulais pas que cela se transforme en cadeau empoisonné. Virginie de Clausade a du faire face à des commentaires très méchants, les gens sur les réseaux sociaux et les médias se sont un peu ligués contre elle. Je me suis dit que si on me faisait le quart de ça, j’allais pleurer ! Mais je savais aussi que tout cela allait dépendre de moi et que j’étais peut-être un peu plus accessible. Au final, la production de l’émission est ravie et moi aussi donc je suis heureuse.

Quelle est votre relation avec Sandrine Quétier et Vincent Cerutti ?

Je connaissais déjà Sandrine avant l’émission et c’est un vrai amour. Elle aurait pu ne pas aimer voir arriver une petite nouvelle dans l’émission, mais pas du tout. Elle est adorable avec moi et d’une gentillesse folle. Pour Vincent, j’ai appris à le connaître sur le tournage.

Vincent Cerutti n’hésite pas à vous « taquiner » en direct pendant votre chronique. Comment le vivez-vous ?

C’est vrai que Sandrine ne me coupe quasiment jamais, car elle ne veut pas me perturber dans mon fil directeur. Vincent prend parfois un malin plaisir à le faire, mais j’ai remarqué qu’il le faisait déjà de temps en temps avec Sandrine. J’essaye du coup de contrecarrer et de réexpliquer mes propos quand il y a un souci.

L’hebdomadaire Télé Loisirs avait fait sa Une sur les couples de présentateurs qui se détestent à la ville avec Vincent Cerutti et Sandrine Quétier. Cela ne vous a-t-il pas effrayé avant d’accepter l’émission ?

Sincèrement, non. Je les ai vus ensemble et ils s’entendent bien. Après, ce n’est pas du tout comme entre Nikos et Sandrine, ce sont vraiment des collègues de travail, pas des amis. Et je ne veux pas jeter la pierre à Vincent, mais il aime bien garder un peu le contrôle des choses et rester le maître de la cérémonie.

« On fait souvent peu confiance aux filles comme moi pour des talk show »

Du côté des stars, quelles ont été celles qui vous ont marquée ?

J’avais joué dans le clip de Bastian Baker et je l’avais invité dans le passé dans RTL9 Family, donc c’était chouette de se retrouver. Après, j’ai appris à découvrir Taïg Khris pendant l’aventure. Il est gentil, droit et simple. Gérard Vivès aussi, c’est vraiment quelqu’un de touchant. Amel Bent, elle dégage vraiment un truc en plus quand elle danse.

Danse avec les stars achevé, y-a-t-il un programme que vous rêveriez d’animer à la télévision ?

En dehors des programmes de divertissement évènementiels, je trouve que 50 mn Inside est vraiment une bonne émission. C’est le type d’émission que j’aimerais faire. Après, j’adore les talk-shows, mais il faudrait que ce soit vraiment du divertissement. Et je sais qu’on fait souvent peu confiance aux filles sur ce genre de format. C’est dommage.

Pensez-vous qu’il existe encore une sorte de sexisme dans le monde de la télévision ?

Je dirais que pour des animatrices dans le « moule » de nanas comme moi, Karine Ferri ou Ariane Brodier, oui il y a quelque chose. Je ne sais pas ce qui joue contre nous, c’est peut-être l’image qu’on renvoie... J’ai fait il y a quelques années du documentaire pour les chaînes Toute l’histoire et Voyage et j’étais contente de prouver que je pouvais aussi faire autre chose que du lancement plateau.

Avez-vous définitivement tourné la page de la chanson ?

Oui ! En fait, j’ai fait de la musique toute mon enfance, j’ai toujours composé, mais quand on m’a proposé de faire ce single pour M6, j’étais carrément partant, car c’était la concrétisation d’un rêve de gamine. Même si je jouais dans le Nord-Pas-de-Calais avec mon groupe, je n’avais pas eu cette chance d’avoir un CD à moi. C’était plus pour le fun, avec un côté décalé. Par contre, quand on m’a proposé de faire un second single, j’ai refusé tout de suite, car je me serai enfoncée dans un truc qui m’aurait ruiné (rires) J’ai préféré me concentrer sur l’animation et la comédie, ce qui est déjà pas mal. La chanson, c’est du passé !

Les Opérateurs, le Groupe, Fan De et les bêtisiers de TMC : Sandra Lou revient sur le début de sa carrière et sa nouvelle série dans la seconde partie de l’interview, prochainement sur Toutelatele.com