Quotidien : Raphaël Glucksmann émeut Yann Barthès en évoquant la triste fin de vie de ses parents
Ce lundi 11 mars, Raphaël Glucksmann était l’invité de Yann Barthès sur le plateau de Quotidien (TMC). Interrogé sur le projet de loi pour « l’aide à mourir » soutenu par le président de la République, le candidat aux Européennes s’est livré sur la fin de vie de ses parents.
« Je pense que c’est un moment important, un moment de liberté... ». Pour Raphaël Glucksmann, le projet de loi en faveur d’une « aide à mourir » assortie de « conditions strictes » soutenu par Emmanuel Macron « touche l’intime de chacun ».
Interrogé sur le sujet par Yann Barthès sur le plateau de Quotidien , ce lundi 11 mars, le candidat Place publique-PS aux élections européennes se livre avec émotion : « J’ai accompagné mon père jusqu’à la fin. Et là, cet été, pendant six mois, j’ai accompagné quotidiennement ma mère jusqu’au bout ».
Raphaël Glucksmann face à la souffrance de ses parents
« Comme des millions de Français », l’essayiste a vu « la souffrance de gens qui se savent condamnés et qui doivent l’endurer jusqu’au bout ». Le compagnon de Léa Salamé poursuit face à Yann Barthès attentif et un plateau silencieux : « Je ne sais pas s’il y avait eu cette loi si elle aurait décidé de mettre fin à ses jours ».
Pour autant, il confie avoir « pu échanger avec elle » du sujet « parce qu’elle était consciente » que sa mère aurait voulu « avoir le choix ». « Elle m’a dit : ’Cela doit être un choix’, poursuit Raphaël Glucksmann. Et mon père me l’avait dit aussi. On a tous cette expérience-là ».
Raphaël Glucksmann salue la décision d’Emmanuel Macron
Si l’invité de Yann Barthès « comprend les peurs » et s’abstient de donner « des leçons », il s’interroge : « Je ne vois pas au nom de quoi on empêcherait quelqu’un de choisir la manière dont il part ». Pour le réalisateur de documentaires, « on vient de faire une grande loi de liberté sur la constitutionnalisation du droit à l’IVG » et « je crois que c’est un moment important, un progrès supplémentaire de la liberté quand on peut laisser le choix aux gens de finir ».
Raphaël Glucksmann conclut : « Ce qui est important, c’est de reconnaître que là il y a l’ouverture d’une séquence qui va consacrer la liberté et c’est extrêmement important pour nous tous ».
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