Profilage (saison 5) : Qu’arrive-t-il à Chloé Saint-Laurent ?
Ce jeudi 20 novembre, TF1 a diffusé l’épisode 9 de la saison 5 de Profilage . “Au nom de mon fils” s’est ouvert sur une course-poursuite entre la police et un délinquant sexuel, récemment sorti de prison, qui a enlevé une femme en Allemagne pour la ramener en France. La traque se termine par la mort du suspect.
Mais très rapidement, l’enquête révèle que le commanditaire de l’enlèvement est Anne Richer (Céline Carrère), une institutrice sans histoire et que la victime allemande, Katharina Dunckel (Sophie Meister), était sous le joug d’un mandat d’amener en France, pour homicide. Elle a frappé son beau-fils, âgé de 7 ans, qui est mort des suite de ses blessures. Anne Richer, qui souhaitait la livrer à la justice française, n’est autre que la mère de Gaspard. Mais la mise en examen de cette dernière alimente la vindicte populaire. Katharina Dunckel est enlevée par un groupe d’énervés, mené par le père d’une victime dont le meurtrier est toujours en liberté. La douleur de la mère de Gaspard, complice, lui donne l’illusion de faire justice. Après un appel aux votes sur les réseaux sociaux, l’exécution de la « sorcière de Cologne » par immolation est décidée à 85%. Mais au terme d’un suspense, Richer tenant dans la main un zippo, renonce à immoler Katharina.
En parallèle de cette intrigue policière interrogeant la Loi du talion, Hyppolite (Raphaël Ferret) a été « hyper heureux d’être papa » et a annoncé à l’équipe qu’il allait épouser Jessica. Au grand dam de Fred (Vanessa Valence). Cette dernière a essayé de prévenir sa sœur de leur « connerie » sans parvenir à se faire entendre.
Par ailleurs, alors que la fin de l’épisode 8 a montré Chloé (Odile Vuillemin) face à son double, l’héroïne a manifesté des signes de fatigue et une hypersensibilité sensorielle. Chloé a également eu des hallucinations. La dernière donne lieu à un nouveau cliffhanger : Chloé, en pleine conversation avec Lili, reçoit un appel de l’école où l’on s’inquiète qu’elle ne soit toujours pas venue récupérer sa fille. La criminologue se retourne et constate qu’elle est seule dans la maison.
Rencontre avec les créatrices de Profilage pour en savoir plus sur ce 9e épisode
Claire Varin : L’enquête de cet épisode est une intrigue policière forte, qui rappelle l’Affaire Krombach...
Sophie Lebarbier : « Au nom de mon fils » est écrit par Stéphane Carrié. Pour cette intrigue, il est parti de deux sources d’inspiration : l’Affaire Krombach et Maléfique de Cendrillon, l’histoire de l’horrible belle-mère. Dans l’Affaire Krombach, c’est un beau-père qui était un agresseur sexuel. On n’avait pas forcément envie de repartir sur une histoire de pédophilie, d’agression sexuelle sur mineur, etc. Alors, il s’est attaché à la figure contemporaine de la marâtre dans Cendrillon pour définir le personnage de la belle-mère allemande. Et pour cet épisode, ce qui nous a intéressés le plus en cours d’écriture - là où Fanny et moi sommes beaucoup intervenues par rapport au travail de Stéphane - était de mettre en scène l’emballement médiatique et la vindicte populaire.
En effet, vous montrez, ici, les réseaux sociaux comme un instrument de l’hystérie collective...
Fanny Robert : On voulait vraiment créer un cas de conscience. Comment faire quand l’émotion vous submerge ? Il faut arriver à garder votre raison là-dedans. Parce que sinon, c’est œil pour œil, dent pour dent et la justice n’existe plus.
Il y a des séquences très violentes comme celle où une touriste allemande a été tondue...
Sophie Lebarbier : C’était jouer avec toutes les références françaises parce que, évidemment, c’est une Allemande qui se trouve incriminée. Donc, on reprend les vieux réflexes. Ce pays où il y a eu à peine 10% de Résistants, qui se met à hurler en coeur « la boche ». C’est un grand classique.
Dans cet épisode, Chloé parle allemand. Était-ce une manière d’utiliser une habilité d’Odile Vuillemin ?
Sophie Lebarbier : Stéphane Carrié est à moitié Allemand, c’était donc très facile pour lui d’écrire ce texte en allemand. Et c’était aussi très facile pour lui de l’écrire en phonétique pour Odile. Mais il se trouve qu’elle vient de Metz ; donc elle savait parler allemand. On a plein de possibilités pour la suite puisque Odile Vuillemin a étudié le tahitien. (Rires)