Prison Break : le succès de la rentrée de M6
Ce soir, les adeptes de Prison Break ne manqueront pas d’allumer leur poste de télévision puisque après avoir momentanément cédé leur place aux joueurs de l’Olympique de Marseille, Michael et Lincoln reviennent sur l’antenne de M6. Les fidèles de la désormais incontournable série pourront donc reprendre l’intrigue là où ils l’ont laissée le 7 septembre dernier, sur un « cliffhanger » haletant.
Après un faux braquage de banque, Michael Scofield (Wentworth Miller) s’est volontairement fait écrouer dans une prison de haute sécurité. Mais pas n’importe laquelle ! Très habilement, il est parvenu à se fare incarcérer dans le pénitencier de Fox River où son frère, Lincoln Burrows (Dominic Purcell), purge sa peine avant d’être exécuté. Accusé d’avoir tué le frère de la vice-présidente, celui ne cesse de clamer son innocence mais semble victime d’un complot des services secrets. Décidé à tout faire pour empêcher l’exécution de son frère, Michael, qui a conçu les plans de la prison, se les est fait tatouer sur le corps et a élaboré un projet d’évasion. Mais certaines données n’ont pas été prises en compte : l’animosité des autres détenus, la rancœur du Capitaine Bellick et surtout, son transfert dans une autre prison...
Depuis le 31 août, les téléspectateurs français se sont passionnés pour ce plan d’évasion ingénieux. Les trois premiers épisodes de Prison Break ont ainsi réuni 5,5 millions de téléspectateurs soit 25.8% de part de marché. De quoi réjouir M6 qui est la deuxième chaîne la plus regardée sur l’ensemble du public et la première auprès des moins de 50 ans avec 35.7% sur cette cible. A noter que pour ces trois premiers épisodes, l’audience est allée, crescendo, gagnant 100 000 fidèles par heure.
Une semaine plus tard, ils étaient 5,2 millions à suivre les aventures des deux frères ce qui représente 25.2% du public présent devant son poste de télévision. Le succès est, à nouveau, au rendez-vous, pour M6. La chaîne est leader sur les moins de 50 ans avec 37.5% de part de marché. Ces belles performances semblent bien spécifiques à la série. Jeudi dernier, M6 a retransmis en direct le match OM/Mlada Boleslav dans la case habituellement dévolue à Prison Break. Les fidèles se sont alors votalisés. La rencontre n’ayant attiré que 14,7 % des téléspectateurs.
Loin d’être surprenant, ce succès correspond à celui rencontré aux Etats-Unis en 2005 lors de la diffusion de la série. Programmés le 29 août sur la FOX, les deux premiers épisodes ont attiré plus de 9,5 millions de téléspectateurs. Face aux fortes audiences, la série, prévue à l’origine pour ne durer que 13 épisodes, a été rallongée de 9 supplémentaires.
En France, les performances de Prison Break font le bonheur de M6. Après le succès de Desperate Housewives cet été et de NCIS : enquêtes spéciales depuis la rentrée, la chaîne peut se réjouir des scores de ses séries américaines et compte principalement sur ces productions pour drainer le plus large public possible. Prison Break n’est donc qu’une des nombreuses nouveautés de la rentrée et bien d’autres devraient faire leur apparition à l’antenne au cours de la saison : Bones, Killer Instinct, Commander in chief...
Mais comme le bonheur des uns fait le malheur des autres, les prouesses de Michael et Lincoln font défaut à Cauet sur TF1. Avec 2,69 millions de téléspectateurs et 35.8% de part d’audience, La Méthode a profité la semaine dernière de l’absence des prisonniers de Fox River de l’antenne, l’émission n’ayant réalisé que 27% de part de marché le 7 septembre face à Prison Break. Dès ce soir, Cauet devra de nouveau faire face à cette concurrence et espère certainement que Benjamin Castaldi, Victoria Abril et ses autres invités, inciteront les téléspectateurs à déserter les cellules de M6 pour s’inviter dans le fauteuil bleu de TF1. Toutefois, la situation n’est que temporaire. En effet dès le 28 septembre, M6 enchaînera deux épisodes de la série au lieu des trois habituels. Histoire de rendre encore plus addict ses téléspectateurs et de prolonger le suspense - et les bonnes audiences - jusqu’au bout...