Popstars : Alexia Laroche-Joubert gagne son combat face à Prime Video pour le retour de l’émission

Alexia Laroche-Joubert est désormais à la tête de Banijay France dont elle est la PDG. Elle dirige un portefeuille conséquent de société de production et d’émissions dont Star Academy , Fort Boyard , Koh Lanta ou encore Secret Story qui fera prochainement son retour sur TF1. Sur le plateau de la matinale de BFM Business, la dirigeante a tenu à rappeler sa fierté, « on n’est pas rattachés, contrairement à d’autres groupes comme ITV, à des chaînes de télévision, ce qui nous permet de vendre à tous et de développer un florilège de programme », confirmant le statut de leader mondial de Banijay de producteur indépendant de programmes télévisuels.

« Je ne dirige plus les castings et ça me manque » a avoué Alexia Laroche-Joubert suite à sa promotion. Elle a dû abandonner le côté opérationnel, « j’encadre différentes sociétés, je les épaule en trouvant leurs forces et leurs faiblesses. Je peux quelquefois les aiguiller en leur apportant un peu de recul ». Elle est aussi en charge des acquisitions.

Les séries Banijay : Carême bientôt chez Apple et Trash sur Prime Video

Pour les perspectives, Alexia Laroche-Joubert annonce, « on a décidé de creuser tout ce qui était fiction. On est le troisième producteur dans ce domaine en France. Mediawan et Fédération sont devant nous. L’idée, c’est de prendre de la part de marchés. On mise sur la croissance organique. On veut également se développer sur les streamers. En l’occurrence, on est rentré de façon assez forte chez eux avec chez Apple avec ‘Carême’ et ‘Trash’ pour Amazon Video ».

Elle a tenu à défendre la propriété intellectuelle des contenus de sa société de production. Elle a d’ailleurs gagné ce combat avec le télé-crochet Popstars sur Prime Video. Elle compte également miser sur les évènements en direct événementiels.

L’Intelligence Artificielle au cœur du développement chez Banijay France

« On n’est pas inquiets, on est attentifs. On ne peut pas nier les difficultés de nos partenaires. Notre but est de baisser nos coûts de production pour maintenir nos marges. L’intelligence artificielle va être importante chez nous. Elle ne peut pas se substituer à l’humain. On y travaille chez nous pour la postproduction, pour l’aide à l’écriture. Ça sera toujours un outil d’accompagnement chez nous » a tenu à insister la dirigeante.

Elle ajoute concernant sa prise de poste, « la seule chose que j’ai demandée, c’est de pouvoir voyager dans tous les pays à la rencontre de mes homologues pour prendre les meilleures méthodes et aller plus vite sur le marché français ».