Philippe Béglia (Frémont - La Petite Histoire de France) : « Les auteurs ont écrit des textes très originaux où il y a beaucoup d’élégance »
Connu pour son apparition dans « Les Visiteurs 2 », Phillipe Béglia retourne dans le passé, à l’occasion de la nouvelle shortcom de W9, « La petite Histoire de France ». Cette fois-ci, il se glisse dans la peau de Frémont, le majordome du cousin de Louis XIV, un rôle qu’il dit incarner à la perfection. Rencontre.
Antoine Delplanque : Quand on vous a proposé le rôle de Frémont dans La Petite Histoire de France, avez-vous immédiatement compris qu’il était fait pour vous ?
Philippe Béglia : Oui ! Quand j’ai passé le casting, je me suis dit : « Personne d’autre ne peut jouer ça. C’est écrit pour moi ». C’était le genre de personnage que je rêvais d’incarner.
Vous avez pourtant interprété le même genre de rôle dans Les Visiteurs, n’avez-vous pas envie de passer à autre chose ?
Non, c’est tout ce que j’aime ! Je rêvais d’avoir des costumes, de jouer à la guerre, de faire du cheval et d’avoir une armure. Déjà dans Les Visiteurs, je me battais avec Jean Reno. Je faisais partie d’un film culte. Jouer ce personnage très britannique m’a beaucoup plu, et retrouver ce côté déjanté en jumelant l’humour du XXIe siècle à des personnages du XVIIe, j’adore.
« Frémont était le genre de personnage que je rêvais d’incarner »
On retrouve des similitudes entre vos rôles toujours chic et de la bourgeoisie...
C’est-à-dire que Frémont est plus élégant et aristocratique que le comte qui est quelque peu ordinaire et ça devient très drôle. Frémont, peut-être, serait resté à la cour de Louis XIV... On verra d’ailleurs plus tard qu’il va donner des conseils à son maitre, mais toujours avec tact. Il est ce genre de personnage prêt à donner sa vie pour son employeur. Je suis très fan de l’humour anglais et les auteurs ont écrit des textes très originaux où il y a beaucoup d’élégance.
Une autre époque aurait-elle pu vous plaire ?
Dans cette série non, parce que les deux autres époques sont plus populaires et ce n’est pas le genre de personnages que je joue, comme je ne joue pas de camionneur ou de syndicaliste (rires). Pourtant, j’adorerais. J’ai même dit aux auteurs que ce serait drôle de voir les acteurs changer d’époque.
Pensez-vous que des phrases cultes ressortiront de ce programme ?
Ça, on ne peut jamais savoir. Le public s’approprie les répliques, mais je pense que le public va adhérer à ce genre d’humour.