Pauline (Les Mamans, 6ter) : « Avec François-Maxime, on ne se côtoie plus au quotidien »
Pauline fait partie de la deuxième soirée des Mamans, un an après, diffusée ce mercredi 30 novembre 2022. Elle glisse quelques révélations sur sa ferme pédagogique et sur sa relation avec Antoine, son nouveau compagnon, lors de son entretien avec Toutelatele. Rencontre.
Emmanuel Lassabe : Avez-vous hésité à accepter ce retour dans Les Mamans sur 6ter ?
Pauline : Je n’ai pas douté une seule seconde à revenir dans Les Mamans puisque j’avais envie de raconter la suite de mon histoire. Les gens se sont arrêtés au début de cette descente aux enfers. Je me suis finalement relevée, reconstruite et j’avais besoin de crier sur tous les toits que l’on pouvait s’en sortir, dans n’importe quelle situation.
Vous avez déclaré que la ferme avec François-Maxime avait tout détruit. Comment sont aujourd’hui vos contacts avec le père de Victoire ?
Mes relations avec lui sont calmes et sereines. Nous avons pris la bonne décision de nous séparer avant que la haine et la colère nous envahissent. Nous sommes dans un respect mutuel, parce que nous avons les enfants au milieu. On ne se côtoie plus dans le quotidien, mais on échange sur les petits. Il n’y a pas d’autres sujets de conversation.
Vous présentez dans ces nouveaux épisodes Antoine, votre compagnon. A-t-il facilement accepté de s’exposer dans l’émission ?
Cette apparition dans le programme a fait l’objet d’une longue discussion entre nous deux. Au début, je ne voulais pas qu’il soit sur le devant de la caméra parce que je suis adepte de l’adage Vivons heureux, vivons cachés. J’avais également très peur que les gens soient méchants avec lui. Mais quand je l’ai rencontré, je ne lui ai pas menti sur qui j’étais et ce que je faisais. En acceptant de faire partie de ma vie, il a pris tout ce qu’il y avait dans les valises. Antoine n’est pas quelqu’un qui est sur les réseaux sociaux, car ce n’est pas son monde à lui. J’ai vraiment cherché à la préserver et nous avons attendu pas mal de temps avant de pouvoir nous exposer. Je voulais qu’il soit prêt à tout ça.
« On m’a offert quelque chose dont j’avais toujours rêvé »
Les épreuves de la vie vous ont-elles formé une armure ?
La ferme m’a formé une carapace et elle m’a surtout appris où étaient réellement mes limites en fin de compte. Ces différentes épreuves m’ont permis de dire non. Elles m’ont fait prendre conscience que parfois il était inutile de se battre pour quelque chose. Quand j’ai reçu la jument, j’ai été très émue parce que c’était un honneur pour moi de récupérer un cheval militaire.
Il est vrai qu’on vous retrouve très bouleversée lors de son arrivée…
C’est surtout la première jument avec qui j’allais renouer des liens. C’est un beau cadeau que l’armée m’a fait. Quand elle a débarqué, c’était une explosion de bonheur, comme une petite fille qui attend le jour de son anniversaire. On m’a offert quelque chose dont j’avais toujours rêvé. Je suis quelqu’un d’hyper sensible et je pleure beaucoup de joie, de tristesse, de peur. Et là, j’étais submergée par les émotions. J’avais appris d’autres bonnes nouvelles dans la journée et cela faisait beaucoup trop pour mon corps (rires).
Vous évoquez le succès de la ferme pédagogique. Comment parvenez-vous à le concilier avec vos enfants ?
On a tendance à croire que la vie est cool dans notre quotidien, avec les réseaux sociaux. Mais derrière ces moments idéaux et faciles, il y a quand même une énorme organisation. Je suis levée très tôt et je suis couchée très tard. Je dois avoir un emploi du temps très cadré, parce que je ne veux pas que mes enfants pâtissent de mon travail, sur Internet, à la télévision ou dans ma vie. Du coup, j’essaie que tout ait une répartition stricte et rigoureuse pour pouvoir profiter de tout le monde. Dès que j’ai 5 minutes ou que mes réservations sont annulées, je vais faire des activités avec mes petits, comme aller au cinéma ou partir en week-end.
Vos enfants ont le contact facile avec les animaux ?
Ils travaillent aussi avec moi. Ils ont la chance de côtoyer les animaux au quotidien et beaucoup de parents rêveraient de donner ce mode de vie à leur progéniture. C’est quand même cool la vie à la ferme !
« J’ai décidé de mettre une immense barrière entre les haters, Instagram et ma vie »
Avez-vous des liens avec Meghane, Angelica, Tiziana et les autres participantes des Mamans ?
Je m’entends et je discute avec toutes les candidates. J’ai des liens très proches avec Olivia et Tressy. Le feeling s’est toujours fait, bien avant l’émission Les Mamans. Quand elles sont su qu’elles allaient commencer les tournages, elles m’avaient contacté pour échanger. De fil en aiguille, nous sommes devenues très amies. Souvent, elles viennent me rendre visite, ou elles m’aident. On passe beaucoup de temps ensemble. Après, les autres participantes, elles habitent loin. Mais dernièrement, j’ai été rejoindre Johanna dans le Var. Je parle beaucoup également avec Angelica.
Vous êtes suivie par plus de 260 000 abonnés sur Instagram. Comment gérez-vous ce lien avec le public, les critiques ?
J’ai décidé de mettre une immense barrière entre les haters, Instagram et ma vie. Quand nous avons des messages qui arrivent, je lis les trois premiers mots. S’ils sont méchants, je supprime et je bloque. J’ai évolué dans mon travail sur les réseaux sociaux. Avant, j’aurais cherché à savoir ce que les gens pensaient de la vidéo, de mes stories, de mes photos. Maintenant, plus du tout. Je reste avenante et bienveillante avec toutes les personnes qui veulent échanger avec moi. Je prends du temps quotidiennement pour leur répondre. Mais quand je vois que les internautes sont agressifs ou méchants, je laisse tomber. Je ne m’attarde plus sur les messages négatifs.
Antoine a-t-il subi des critiques lors de son arrivée dans votre vie ?
Honnêtement, non. Mais il y a sûrement des gens dans son entourage qui se sont inquiétés des répercussions de mon travail. Cela reste malgré tout son choix de vie. Certains vont potentiellement l’attaquer, mais nous ne sommes tellement pas dans cette énergie-là. Nous savons qui nous sommes et ce que l’on fait. Si des personnes veulent dire des choses méchantes ou mauvaises, tant pis. On a le droit et on est libres de ne pas les lire tout comme ils sont le droit et la liberté de l’écrire.
Que dites-vous si on vous propose aujourd’hui une saison 5 des Mamans ?
J’accepte avec grand plaisir, parce que j’ai encore plein de choses à raconter.