Pauline (Les Mamans, 6Ter) : « C’était impensable de ne pas aller au bout de cette histoire ! »
Pauline se confie sur sa participation à la saison 4 des Mamans, à suivre en inédit chaque jour à 20h05 sur 6Ter. La mère de Djülyan évoque la naissance de Victoire et son combat pour sauver la ferme de son mari, François-Maxime.
Benoît Mandin : Depuis le lundi 9 novembre 2020, vous êtes à l’affiche de la saison 4 des Mamans sur 6Ter. Pourquoi avoir accepté de poursuivre l’aventure ?
Pauline : Avec mon mari, François-Maxime, nous avons choisi de continuer Les Mamans, car le public de 6Ter s’est attaché à notre famille. Pour nous, c’était impensable de ne pas aller au bout de cette histoire, commencée il y a un an et demi. Notre vie est assez atypique !
À travers cette quatrième saison des Mamans, quel message souhaitez-vous communiquer aux téléspectateurs de 6Ter ?
Rien n’est acquis dans la vie ! Aujourd’hui, nous sommes à deux doigts de perdre ou sauver notre ferme... Que ça soit positif ou négatif, il faut toujours savoir rebondir ! Vu que je suis maman de deux enfants, j’ai un rôle primordial. Qu’on perde la ferme ou non, je me dois de garder la tête haute.
« Victoire nous a donné la force d’avancer »
Estimez-vous que la naissance de Victoire à l’été 2019 vous a offert un nouveau départ ?
La naissance de Victoire a ouvert plein de portes vers l’avenir. Son prénom est hautement symbolique. C’est vraiment une victoire sur notre passé. Sa naissance nous a donné la force d’avancer. Aujourd’hui, on a envie d’y arriver pour nos deux enfants.
Concernant vos difficultés avec la ferme, avez-vous hésité à tout dévoiler à la télévision ?
Cela fait peu de temps que l’on en parle ouvertement. Depuis que je travaille sur cette exploitation, il y a toujours eu un problème. Vu qu’on avait l’espoir de s’en sortir, on se refusait de le montrer. Lors de la saison 1 des Mamans, on voulait avant tout dévoiler le quotidien d’un couple d’agriculteurs. Aujourd’hui, on ose aussi montrer le mauvais côté de ce métier...
Que pensez-vous de la place offerte au monde agricole à la télévision ?
L’amour est dans le pré est une très belle émission. Mais y on montre que le bon côté... Les agriculteurs sont souvent oubliés. Avant d’exercer ce métier, j’étais loin de m’imaginer qu’un litre de lait peut nécessiter des années de travail. À travers ma participation aux Mamans, les téléspectateurs peuvent voir comment ça se passe vraiment dans un élevage laitier.
« Sans Les Mamans, nous aurions perdu la ferme... »
Redoutez-vous les conséquences du reconfinement ?
Au premier confinement, nous avons perdu un peu d’argent sur le prix d’achat. Le reconfinement n’a pas vraiment changé notre quotidien. On a simplement dû renforcer les mesures sanitaires sur l’exploitation. La participation aux Mamans nous amène aussi à travailler sur les réseaux sociaux. À travers ce biais, on fait tout pour sauver la ferme.
Comment gérez-vous la notoriété offerte par Les Mamans ?
Au début, ça a été compliqué. Je ne comprenais pas que les gens puissent être aussi méchants... Au fur et à mesure, on arrive à faire la part des choses en admettant que l’on ne puisse pas faire l’unanimité. Ça fait du bien de se soutenir soutenus dans une situation où on est relativement seuls ! Sans Les Mamans, nous aurions perdu la ferme...