Pascal le grand frère > 03/11/2009

Marie, 17 ans, dicte sa loi chez elle. Tous les matins, l’adolescente déscolarisée se lève à l’heure du déjeuner et passe son temps à végéter au lieu de chercher un établissement susceptible de l’accepter. « J’ai toujours été habituée à avoir ce que je voulais quand je voulais. Je ne suis pas habituée à ce qu’on me dise non », se vante l’intéressée face aux caméras. Edith et sa fille passent leur temps à se provoquer, sans évoquer les dépenses liées au caractère de cette dernière. Portières de voiture, fenêtres et portes, l’adolescente s’en prend à tout sur son passage quand sa mère ne cède pas à ses caprices. Aujourd’hui, cette dernière n’arrive plus à assurer les frais occasionnés par les excès de sa progéniture.

Pour mettre fin à cet enfer, Pascal est appelé à la rescousse. Face à celui sur l’on surnomme le « grand frère », Marie est intimidée et semble, à première vue, prête à faire des efforts : « Je peux pas changer toute seule, il faut quelque chose qui me remettre droite ». Une belle illusion quand il s’agit de ranger la chambre à coucher entre assiettes sales et divers détritus. Rapidement, la demoiselle se montre insolente et peu encline à accepter l’autorité de quiconque.

Si Pascal arrive à canaliser Marie le temps d’une soirée, l’installation de celui-ci dans la maison pour une durée d’une semaine n’enchante guère l’intéressée. Cette dernière est ainsi obligée de s’installer dans une autre pièce de la maison sans ordinateur ni télévision. Le drame...

Pour prendre conscience de l’argent gaspillé, Pascal emmène l’adolescente travailler à la cueillette des fruits et légumes. Pour la première fois, elle approche le monde du travail, mais prend très vite ses aises et n’a que faire des règles. Face à cette révolte, le « grand frère » feint même de quitter l’aventure. Il ne reste donc qu’une dernière chance pour l’ado rebelle : faire ressortir toute sa colère. Pour ce faire, rien de mieux qu’un rendez-vous dans un dojo pour libérer, d’abord par les coups, puis par les mots, tout ce qu’elle n’a jamais dit.

Après une explication collective et tous les efforts de Pascal, la jeune femme est prête à passer son BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) pour travailler auprès des enfants et fait la promesse de ne plus être « comme ça ». Finalement, après les sempiternelles accolades et des « je t’aime », Pascal peut repartir sur la route. Tout est bien qui finit bien...