Nikola (Les Anges 8) : « Je pense que je ne réfléchirai pas trop longtemps avant de prendre ma décision si Les Anges 9 se profilent ! »

Léopold Audebert : Pourquoi avoir accepté de participer à la huitième saison des Anges ?

Nikola : Je pense que toute personne qui est dans la télé-réalité rêve de faire Les Anges. C’est le Graal pour tous ceux qui veulent faire de la télé.

Comment cette proposition est-elle arrivée jusqu’à vous ?

Dans le milieu, ça va très vite une fois qu’on est bon dans une autre émission. Et peut-être que les producteurs adoraient ma personnalité ! Je pense que j’ai particulièrement marqué les esprits dans Les Princes de l’Amour 3.

Pour rapport aux Princes de l’Amour 3, on vous a souvent attribué l’image du séducteur ; comment le vivez-vous ?

L’image du séducteur me colle à la peau depuis tout petit, ce n’est pas du tout un personnage. Je suis comme ça dans la vie de tous les jours. Ça ne me dérange absolument pas, car j’en joue, et j’aime bien ça.

On a pu voir votre côté un peu plus « sanguin » dans certains épisodes, notamment vis-à-vis d’Andréane : trouvez-vous que le montage de l’émission reflète la réalité de ce que vous avez vécu ?

La production fait son travail. Il y a beaucoup d’images sur une journée, donc on ne peut pas tout voir, sinon les épisodes dureraient 2 heures pas jour ! Mais je pense que je suis quand même le moins « sanguin » de cette saison. Quand je vois tous les verres cassés, les engueulades, les insultes, les tensions... Moi j’ai voulu rester très classe et bien à ma place. Je ne suis pas poissonnier, je ne suis pas quelqu’un qui va crier, qui va casser les oreilles à tout le monde. J’étais le petit clown de la maison !

« Je ne suis pas poissonnier, je ne suis pas quelqu’un qui va crier, qui va casser les oreilles à tout le monde. J’étais le petit clown de la maison ! »

L’image que les téléspectateurs se sont faits de vous à travers la diffusion du programme vous semble-t-elle réaliste ?

D’entrée de jeu, il y a eu ce qu’il y a eu avec Andréane. Ça ne s’est pas fait. Donc c’est sûr que c’était intéressant de jouer le concept du séducteur un peu refoulé ! C’est tout à fait en l’honneur de la prod’ de jouer là-dessus et j’en suis content, je l’accepte. Ça ne me dérange absolument pas de m’être pris un râteau ! Qui ne s’est jamais pris un râteau dans sa vie ? Donc tous les jaloux qui parlent, je pense que, par la suite, quand ils ont vu l’article qui est sorti avec Miss Hawaï, j’ai réussi à faire fermer quelques clapets. Miss Hawaï, elle envoie bien plus que toutes les filles de la villa, sans prétention !

Vous étiez invité, le 30 mars dernier, sur le plateau du Mad Mag sur NRJ12. Vous avez particulièrement tenu à réagir face aux chroniqueurs, notamment Amélie. Je vous cite : « Votre métier, c’est critiquer les gens ! », ou encore « C’est de la télé ! (...) vous jugez derrière un écran, vous ne voyez qu’une facette de moi ». Que vouliez-vous dire par là ?

Je n’en veux absolument pas aux chroniqueurs. C’est sûr que j’ai réagi à chaud ; quand ils ont dit certains propos, je n’ai pas été d’accord avec eux. Mais ça reste leur métier ! Si c’était pour commenter l’émission et dire tout le temps «  Lui il est beau, lui il est beau, lui il est gentil ! », les audiences chuteraient ! Donc c’est sûr qu’il faut un peu déblatérer les candidats. On ne va pas se leurrer, on est quand même de la viande, on est du bétail dans la télé ! Des candidats, il y en a plein, et ceux qui font ça acceptent toutes les critiques ! Moi j’accepte tout, ils peuvent dire ce qu’ils veulent !

Vis-à-vis de Coralie, le fait que vous ayez été les uniques Belges de la saison a-t-il facilité votre rapprochement ?

Oui, c’est sûr ! Là, on est en train de voir dans les épisodes qu’avec Coralie, ça va beaucoup mieux suite à quelques activités. Je pense que quand on est allé voir le cabaret avec les sosies, on a mis l’ambiance à deux. Nous, on parle en Belge, on dit des trucs que personne ne comprend, ce qui est drôle ! Coralie, c’est une fille chouette !

Et si vous deviez retenir deux belles rencontres dans l’aventure ?

Je vais dire d’abord Raphaël, parce que franchement, quand il est arrivé, lui-même m’a dit clairement : « Je pense pas que ça ne va passer ; je ne pense pas que tu ne seras mon pote ! ». Moi pareil. Quand on voit arriver quelqu’un qui a fait cinq ou six émissions avant, et qui a des gros réseaux sociaux, j’avais peur qu’il me prenne un peu de haut et qu’il nous snobe. Et puis finalement, dans l’aventure, ça a été mon grand frère ! Il y a aussi Jeff, quelqu’un de très mature, posé, réfléchi, et toujours prêt pour déconner. Et dans les filles, il y a eu un peu tout le monde ! Finalement, je me suis bien entendu avec quasi tout le monde, à part Aurélie et Andréane.

Pourquoi Aurélie ?

C’est une fille, disons... qui fait tout pour être sous le feu des projecteurs. On n’en dira pas plus...

« On ne va pas se leurrer, on est quand même de la viande, on est du bétail dans la télé ! »

Avec le recul des deux émissions auxquelles vous avez pu participer, Les Princes de l’Amour 3 sur W9 et Les Anges 8 sur NRJ12, quelle expérience vous a le plus marquée ?

Ce sont deux belles productions, totalement différentes. D’un côté, j’étais à Ibiza, une vie un peu plus active. De l’autre, Hawaï, avec des endroits un peu plus paradisiaques. Mais j’ai aimé faire les deux émissions. Je pense que le téléspectateur a apprécié me voir dans deux personnages totalement différents.

Avez-vous apprécié le fait que, pour cette huitième saison, tous les candidats soient nouveaux dans le programme ?

C’est vraiment un bon concept ! C’est pour ça que l’émission cartonne en ce moment ! Je pense que les autres anges, on avait vite fait le tour. On a apporté un petit vent de fraicheur !

Accepteriez-vous de participer aux Anges 9 ?

Mais qui refuserait Les Anges ? J’ai vécu des trucs de fou ! Donc je pense que je ne réfléchirai pas trop longtemps avant de prendre ma décision si Les Anges 9 se profilent !

Quelle autre émission de télévision vous attirerait particulièrement aujourd’hui ?

Friends Trip, parce que ça serait un tout autre registre encore, plus aventurier, plus compétiteur : et moi, je suis un compétiteur ! Il y a de l’amitié, du jeu, donc c’est intéressant comme concept !

Concernant vos projets ; où en êtes-vous dans le mannequinat, qui était votre objectif professionnel dans Les Anges 8 ?

Je ne vis pas du mannequinat, qui est éphémère. Comme vous avez pu le voir, je n’ai pas un corps pour le faire. On va dire que je n’ai « que la gueule ». C’est plus un passe-temps, c’est une passion. Donc je laisse ça à des gens beaucoup plus développés que moi.