Nicole Ferroni (Le grand jeu des années Club Dorothée) : « J’ai parfois le droit d’être injuste »
Nicole Ferroni est à la tête du Grand jeu des années Club Dorothée sur Gulli dès ce jeudi 9 novembre 2023, . Aux côté de Jacky, ancien présentateur de la célèbre émission, elle accueillera des candidats anonymes et des personnalités. Elle s’est confiée à Toutelatele sur ce nouveau défi.
Ewan Maleszka : comment avez-vous réagi quand on vous a présenté Le Grand jeu des années Club Dorothée ?
Nicole Ferroni : Le fait que ce soit un jeu basé sur Le Club Dorothée en coanimation avec Jacky m’a tout de suite emballée. Je suis moi-même une enfant du Club Dorothée, devant lequel j’ai passé énormément d’heures. Je viens d’une fratrie de quatre enfants, et je pense que cette émission a été le meilleur des baby-sitters ! J’avais eu l’occasion de faire une publicité avec Jacky quand j’étais petite, et l’idée d’animer le jeu avec lui m’a beaucoup plu.
Il s’agit de votre première expérience de présentation de jeu. Comment avez-vous abordé ce challenge ?
C’était particulier pour moi, car je n’ai pas beaucoup d’expérience dans l’animation. D’habitude, je suis plutôt chroniqueuse ou humoriste, mais rarement capitaine. C’était un vrai challenge, mais j’ai apprécié le fait d’avoir beaucoup de liberté. Je ne décide pas du contenu des questions ou des happenings, mais on m’a laissé de la liberté dans le ton à adopter. Quand on arrive sur un projet qui n’est pas le sien, il y a la crainte de se retrouver dans un moule, mais ce n’était pas le cas ici. Gulli est une chaîne familiale, mais le jeu s’adresse plutôt à des adultes, il fallait donc trouver le ton idéal pour s’adresser aux parents et aux enfants. J’ai parfois fait des blagues à plusieurs lectures.
« Jacky est le vrai capitaine de l’aventure »
Quel est votre rôle dans le jeu ?
Mon rôle est d’être le guide du jeu. Je donne le rythme, et prends des décisions pour les candidats. J’ai parfois le droit d’être injuste ! Je suis censée être le capitaine du navire, tout en laissant de la liberté aux équipes. J’essaye de voir si je peux être le Denis Brogniart de Gulli !
Vous n’aviez jamais travaillé avec Jacky. Comme s’est passée votre entente en plateau ?
Nous avons travaillé en amont sur la partition que nous voulions donner à chacun, mais nous l’avons aussi trouvée en plateau. Jacky est le vrai capitaine de l’aventure, car il a les connaissances et les anecdotes en mémoire. Quand j’ai une hésitation sur le « Jeu de l’ABC » ou le « Tu chantes, tu gagnes », je me tourne vers lui. Jacky est un puits sans fond de connaissances, il peut intervenir à tout moment. Son rôle est de raconter le Club Dorothée de l’intérieur, notamment ce qui n’était pas diffusé.
« Je n’ai pas comme plan de carrière d’être animatrice »
Comme jugez-vous les performances des personnalités invitées, comme Hélène Ségara ou Jeff Panacloc ?
J’ai été très surprise par le niveau de connaissance. Il y a des questions grand public, et d’autres très pointues. Parmi les participants anonymes, il y a des experts du Club Dorothée, il faut donc leur opposer des questions de haut niveau. Je n’imaginais pas que des personnes comme Christophe Beaugrand connaissent les génériques par cœur, les interprètes des rôles secondaires dans les séries AB, les années de production… Leur niveau de connaissances était incroyable.
En tant que fan du Club Dorothée, quelle a été votre réaction lors des passages en plateau des stars de l’émission et des séries AB Production ?
Être dans le décor du Club Dorothée est épatant, j’ai vraiment eu l’impression d’être passée de l’autre côté de l’écran. Je trouve chouette que les personnalités des années AB aient joué le jeu. Voir Hélène Rollès et Christophe Rippert, ça fait quelque chose.
Cette expérience vous a-t-elle donné envie d’animer d’autres jeux ?
Je ne sais pas. J’ai accepté ce projet, car j’avais beaucoup d’affect pour lui. Je suis contente de l’avoir fait et d’animer le talk-show Piquantes sur Teva, mais je n’ai pas comme plan de carrière d’être animatrice. Cela dépendra des projets que l’on me propose.