Nicolas (Les cinquante) : « Le départ de Colette m’a anéanti... »
Orphelin de Colette, Florian et Enzo, Nicolas n’en demeure pas moins un joueur redoutable dans Les cinquante proposé quotidiennement sur W9. Ayant obtenu un joker lors d’une épreuve dans l’arène, il a pu repêcher un éliminé. Un pouvoir qui l’a rendu encore plus désirable. Pour Toutelatele, Nicolas parle de ses relations avec les autres membres et des derniers vifs moments d’émotion vécus.
Clément Gauthier : Votre peur est palpable après l’épreuve diffusée la semaine dernière sur W9 où vous arrivez à égalité avec Antoine lors de la première session de votes. Vous étiez-vous préparé à votre départ ?
Nicolas : À ce moment-là, je ne pensais qu’à savoir si j’allais partir ou rester. La tension était palpable et ça fait peur. J’ai fini par me dire que j’allais partir, car Antoine est très aimé et méritait plus que moi de rester. Il a gagné beaucoup plus de jeux que moi. Chaque jour, je me suis préparé mentalement à partir. À chaque épreuve, je commence à faire ma valise en me disant « si jamais ».
Vous êtes-vous senti redevable envers Simon et Eloïse qui ont voté pour vous ?
Bien sûr. Je leur suis redevable. Je ne suis pas du tout rancunier. On peut me faire quelque chose de mal. Si par la suite les excuses sont sincères, je pardonne très facilement. Quand j’ai compris qu’Eloïse et Simon avaient changé leurs votes pour me sauver, je les ai remerciés.
« Les gens ne sont pas drôles dans le château »
Simon Castaldi a été violemment attaqué par Mélanie après son vote en votre faveur. Avez-vous de la rancœur contre elle ?
J’ai n’ai aucune rancœur contre Mélanie, car à sa place j’aurais réagi de la même manière. Si Enzo m’avait cassé les oreilles pendant toute l’aventure pour une personne qu’il n’aime pas, par exemple, et qu’il l’avait finalement sauvée, j’aurais peut-être réagi comme Mélanie. Mais si Simon a voté pour moi, c’est peut-être pour une raison.
Vous vous êtes rapidement rapprochés de Colette, Florian, Enzo. Comment avez-vous vécu le départ de Colette ?
J’étais extrêmement triste même si je ne suis pas très démonstratif. Je ne voulais pas faire plus de peine à Colette en le lui montrant. Je ne pleure pas forcément, mais son départ m’a anéanti. Je me suis demandé « avec qui je vais rigoler maintenant ». Les gens ne sont pas drôles dans le château et ceux avec qui je rigolais c’était mon trio de base, Colette, Enzo et Flo, les personnes avec qui je me suis lié d’amitié et que j’ai revus à l’extérieur.
Qui selon vous est le plus perfide dans l’aventure, qui trahit avec le plus d’aisance ?
Pour être honnête, à la fin il n’en reste qu’un seul donc je dirai que même moi ça m’étonnerait pas de trahir avec aisance. Si je dois dire un nom, je dirai Vivian. Depuis le début de l’aventure, il mène bien sa barque. À chaque fois qu’il fait quelque chose de mauvais, tout le monde lui pardonne parce que c’est Vivian. Il a fait sortir des grosses têtes. En vrai, c’est admirable, on a tous essayé de faire ça de notre côté, mais Vivian l’a très bien fait.
« Je suis capable d’accepter une proposition, surtout pour un jeu de stratégie »
Comment avez-vous vécu les sorties volcaniques d’Amélie Neten ou encore les altercations provoquées par Vivian ?
J’essaye de m’éloigner de tout ça. Les altercations ne m’intéressent pas. Je me disais heureusement que je ne suis pas dedans, car c’est lourd. Je ne veux pas user mon énergie pour me disputer alors que je peux me battre dans l’arène. Et je ne veux pas être lourd comme Vivian, même si on l’aime.
Que faites-vous en dehors du tournage sachant que les épreuves sont assez courtes ?
On mène la vie de château. Pour moi, tout ne se passe pas seulement dans l’arène, mais aussi au château. C’est-à-dire qu’on s’amuse, on rigole et c’est là où on règle aussi les problèmes. Il y a des embrouilles, des amourettes. C’est plutôt cool.
Avez-vous d’autres projets ? Notamment à la télévision ?
Je suis ouvert aux propositions parce que j’adore l’ambiance d’un tournage et ce qu’il y a derrière. Mais j’ai aussi mon travail à côté de manager au club Med et ça me permet de voyager dans le monde. Je suis à un stade dans ma vie où je prends les opportunités. Je suis capable d’accepter une proposition, surtout pour un jeu de stratégie.