Nathalie Renoux (Enquêtes criminelles) : « J’aimerai qu’on puisse enregistrer des plateaux en extérieur cette saison »
Benjamin Lopes : Après Coupable, non coupable et Accusé à tort sur M6, vous obtenez les commandes d’Enquêtes criminelles sur W9. Était-ce un objectif ?
Nathalie Renoux : Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’on me propose la présentation. J’ai même été très surprise. C’est vrai qu’il y a une cohérence. J’ai adoré faire Coupable non coupable. J’étais sur le terrain avec les équipes de Jean-Marie Goix à suivre des procès d’assises, à faire les plateaux quasiment en direct et à interviewer des avocats, accusés et prévenus. J’aurai aimé que ça se prolonge et je n’attendais rien de particulier depuis.
Avez-vous hésité avant d’accepter cette émission sur la TNT ?
Je n’étais même pas au courant que Sidonie Bonnec partait qu’on m’a appelé pour reprendre le poste à Enquêtes criminelles. Et là, je n’ai pas réfléchi très longtemps, genre cinq secondes, et j’ai dit oui.
Allez-vous pouvoir apporter vos idées à ce format qui est déjà rôdé depuis 2008 ?
Sur les premières émissions comme celles de ce 26 août, les lignes ne vont pas bouger. J’ai également enregistré les plateaux des rediffusions. À l’occasion de la nouvelle saison, nous avons fait évoluer légèrement le plateau, avec plus de rouge. Il faut déjà que je m’approprie la formule actuelle. J’aimerai que sur certaines affaires très médiatiques on puisse enregistrer les plateaux en extérieur, sur place, avec des interviews des avocats ou d’un grand témoin. Ça serait l’idéal.
Vous êtes au cœur de l’information avec Le 19.45 sur M6. Allez-vous essayer de coller un peu plus à l’actualité avec Enquêtes criminelles ?
Ça risque de se faire. Là on travaille sur certains formats. On ne communique pas encore dessus mais on va partir sur du décryptage de dossiers qui ont marqué l’année précédente. J’espère pouvoir m’y impliquer.
Comment s’est déroulée la rencontre avec Paul Lefèvre, votre acolyte dans Enquêtes criminelles ?
Les enregistrements avec Paul Lefèvre se sont très bien passés, tout comme notre rencontre. Cet homme-là qui est une mémoire des faits divers est assez impressionnant dans sa manière de raconter les anecdotes, et de rentrer dans certains détails. Il est truculent et chaleureux. Ça a collé tout de suite entre nous.
Avez-vous la pression des audiences en prime time sur la TNT ?
Je pense que ce qui fait l’audience d’Enquêtes criminelles c’est cette maîtrise qu’ont les équipes qui font ça depuis longtemps. Ce sont des affaires souvent douloureuses, notamment pour les familles des victimes, et le traitement est toujours délicat. J’espère que les téléspectateurs resteront. Ça fait sept ans que le magazine existe et il n’y a jamais eu de problème avec un quelconque documentaire et c’est assez notable. La qualité paye.