Max et les ferrailleurs (France 5) avec Romy Schneider : quelles actrices ont refusé le rôle de la prostituée ?
Adapté d’un roman de Claude Néron publié en 1968, Max et les ferrailleurs est sorti trois ans plus tard dans les salles françaises. Thriller noir de Claude Sautet, diffusé à 20h50 ce lundi 14 octobre sur France 5, il réunit Michel Piccoli et Romy Schneider, déjà partenaires de jeu l’année précédente dans Les choses de la vie.
Max est un policier qui tient à employer ses méthodes. Un partenaire dans les pattes ? Très peu pour lui. Ce qui l’habite, c’est l’arrestation de malfrats pris en flagrant délit. Lorsqu’un indicateur moucharde plus qu’il n’aurait dû le faire, des pileurs de banque s’en sortent indemnes. En rencontrant par hasard Abel, un ancien ami de régiment, puis son amie Lily, une prostituée, Max trouve le moyen de mettre à mal les malfrats en piégeant Abel.
Romy Schneider très motivée pour le rôle
Il n y a qu’à prendre le terme « ferrailleur », désignant jadis un ouvrier besognant la ferraille ou dans le contexte du film un individu ayant un goût prononcé pour la bagarre, pour rendre compte de la sortie déjà bien datée de cette oeuvre. Une oeuvre qui s’est inscrite dans une sorte de « saga des prénoms » dont l’auteur a été l’un des tributaires. En effet, il a entamé une série de quatre films consécutifs titrés avec l’un des personnages phares de son histoire : César et Rosalie (1972), Vincent, Paul, François et les autres (1974) et Mado (1976) ont complété cette liste.
Pour former le tandem de charme de Max et les ferrailleurs, ce fut la croix et la bannière pour le cinéaste. En effet, Michel Piccoli n’était que le troisième choix dans l’esprit de la production, derrière Yves Montand et Alain Delon. Mais celui qui était le favori de Claude Sautet n’a pas déçu le technicien puisque l’heureux élu est arrivé avec sa garde-robe personnelle pour coller d’ores-et-déjà à son personnage dès le premier jour de tournage. Romy Schneider, elle, insista pour donner la réplique à Michel Piccoli. Sa participation a été facilitée par les déclinaisons de Marlène Jobert - immédiate - puis d’une Catherine Deneuve plus hésitante, les deux femmes ne souhaitant pas associer leur image à une prostituée.
En deuxième partie de soirée, France 5 remonte davantage le temps avec Naïs, servi par Fernandel et Henri Poupon, réalisé en 1945.