Les cerfs-volants de Kaboul : Cette scène choc qui n’a pas pu être montrée
Soirée cinéma, ce mercredi 12 mars 2025, sur Arte, avec la diffusion des Cerfs-volants de Kaboul. Le film inédit suit deux enfants, devenus adultes, dont l’amitié finit inévitablement par croiser les soubresauts de l’histoire de leur pays, l’Afghanistan.
Après La scoumoune avec Jean-Paul Belmondo il y a quelques jours, Arte propose, ce mercredi 12 mars 2025, de découvrir, pour la première fois en clair, Les cerfs-volants de Kaboul , un film afghano-anglo-sino-américain de Marc Forster, sorti en salles en 2008.
Le long-métrage raconte l’histoire de deux amis, Amir et Hassan, qui s’amuse, le temps d’une après-midi dans les années 1970, à faire voler des cerfs-volants au cœur de Kaboul. Mais guidé par la peur, Amir en vient à trahir son ami, à jamais blessé, qui décide de quitter l’Afghanistan. Vingt ans plus tard, l’un d’entre eux revient dans le pays, depuis marqué par le passage des Talibans, à la recherche de la paix et du pardon.
Les cerfs-volants de Kaboul : Une histoire adaptée du roman éponyme de Khaled Hosseini
Au casting, on retrouve Khalid Abdalla, déjà vu dans plusieurs épisodes des saisons 5 et 6 de The crown , dans le rôle d’Amir. Zekeria Ebrahimi interprète, lui, Amir enfant, tandis qu’Ahmad Khan Mahmidzada incarne, pour sa part, Hassan enfant. Adapté du roman éponyme de l’écrivain américain d’origine afghane Khaled Hosseini, publié en librairies en 2005, le long-métrage est globalement fidèle à l’œuvre originelle, à une scène près.
« Vers la fin, il y avait une scène choc de suicide que le réalisateur a décidé d’effacer. J’aurais bien voulu qu’elle reste. Cependant, cela ne change en rien la grandeur du film. Je comprends que le cinéma soit un média différent de la littérature. Je peux donc comprendre telle ou telle direction prise par le réalisateur », expliquait Khaled Hosseini dans une interview accordée à Allociné en 2007.
Échec au cinéma pour Les cerfs-volants de Kaboul
Le cerf-volant, « symbole, avant tout, de mon enfance », reste, en tout cas, au coeur de la fiction. « J’ai grandi heureux, en paix, dans une famille aisée où nous faisions tous les jours voler des cerfs-volants. Pour moi, c’était le temps de l’innocence. Et puis, les russes nous ont envahi et notre vie a basculé. Sont alors arrivés les Talibans, financés par la CIA, et mon pays n’a plus jamais été le même depuis », se souvient l’écrivain.
« Pour moi, les cerfs-volants sont un symbole de liberté, d’échappée, d’espoir de vivre, un jour, dans un monde meilleur où mon pays sera en paix, comme le reste du monde », poursuit Khaled Hosseini, toujours auprès d’Allociné.
Echec en salles, avec à peine 40 000 entrées, le long-métrage fera t-il mieux pour son premier passage à la télévision ? Les cerfs-volants de Kaboul , avec Khalid Abdalla, est à (re)voir ce mercredi 12 mars 2025 à 21 heures sur Arte.