Léa (Les Mamans, 6ter) : « Juline ne demande qu’à apprendre »
Les Mamans sévissent chaque jour à 17h10 sur 6ter. Léa et Gaétan ont trois petites filles, La Maman a raconté l’évolution de Juline, la petite dernière, auprès de sa nourrice...
Joshua Daguenet : Cette saison, on remarque que Juline est en plein apprentissage dans son expression linguistique. Comment évolue-t-elle à ce niveau, dernièrement ?
Léa : Elle continue toujours d’évoluer. À cet âge, ils apprennent le plus de choses et ils évoluent le plus rapidement. Du jour au lendemain, Juline s’est mise à être propre et a parlé assez bien, même si cela est arrivé tardivement.
Vous êtes très élogieuse à l’encontre de la nourrice. Comment travaille-t-elle concrètement ?
La nourrice nous a permis d’ouvrir les yeux sur notre fille. J’étais tous les jours avec Juline, et, peut-être, je la freinais dans son évolution. Au niveau de la parole, de la propreté, dans le langage des signes, elle lui apprend beaucoup de choses. Aujourd’hui, elle est plus ouverte. Et comme nous prenons du recul, nous nous rendons compte de son évolution. Juline ne demande qu’à apprendre.
Trois filles, un chien, un chat, un homme... le foyer doit être bien animé au quotidien ?
Oui, les journées sont assez mouvementées ! C’est ce qu’on aime, on serait triste sans animaux, sans enfants. On a besoin que la maison vive, d’être tous ensemble. On se sent mieux ainsi.
Vous accordez beaucoup d’importance à voir vos filles se sociabiliser, avoir des amis. La solitude semble être chez vous une source d’inquiétude...
On préfère voir nos filles s’amuser avec d’autres copines plutôt qu’elles soient toutes seules dans leur coin. Elles ont besoin d’apprendre le partage. Nous faisons également attention à notre entourage, parce que nous voulons des personnes qui leur amènent du positif.
« Nous faisons attention à notre entourage, nous voulons des personnes qui apportent du positif à nos filles »
En plus des enfants et des animaux, il faut s’occuper du gîte. N’êtes-vous pas débordée par moments ?
Entre le rôle de maman, de femme et la salle de réception, par moments, je voudrais connaître des journées à rallonge. Mais avec Gaétan, on gère, et puis j’aime être débordée. Certains moments, c’est compliqué à gérer, car il faut savoir donner de la tête partout. Je peux m’éparpiller, et contre ça, je prends du recul et je supprime ce qui peut l’être. Nous avons trouvé un juste milieu.
En ce moment, le Père Noël doit être un sujet qui revient beaucoup dans les discussions...
Oui, là, forcément, on approche de Noël, donc en effet il est dans les sujets de conversation, mais aussi on se demande ce que nous allons faire, comment va s’organiser le repas...
Avec trois filles en bas-âge, chaque Noël est bien distinct des autres depuis plusieurs années...
Un Noël chez nous ne se ressemble jamais. Certes, il y a toujours les fameux repas en famille, les roulements... mais nous ne fêtons jamais cela au même endroit. Cette année, pour la première fois, nos trois filles sont conscientes que c’est Noël, elles vont toutes ouvrir les cadeaux et nous allons manger tous ensemble.
Cette émission a-t-elle eu des répercussions sur votre activité professionnelle et la salle de réception « La Martinière » que vous tenez à Cordebugle ?
Oui, on a eu quelques bons retours vis-à-vis de l’émission par rapport à notre salle. Nous avons eu des réservations depuis Bordeaux, deux réservations de Parisiens récemment. Ce n’est que du positif. Nous avons accepté en partie de faire cette émission pour cela. Pour nous, elle est un tremplin.
Il reste encore beaucoup de choses à montrer de l’évolution des filles ?
Oui, il reste beaucoup à montrer, mais nous limitons afin de protéger notre image. Nous ne souhaitons pas diffuser les grosses crises et privilégier le bon côté. Je tiens à préserver mes filles.