Le voyageur : pourquoi France 3 prive les téléspectateurs d’épisodes inédits
Alors que les deux épisodes inédits du Voyageur diffusés sur France 3 en janvier 2024 ont connu un grand succès d’audience, la chaîne n’augmentera pas le rythme de diffusion de la série, en accord avec Bruno Debrandt.
Ce début d’année 2024 télévisuel est marqué par l’omniprésence de Bruno Debrandt, qui multiplie les projets. Sur TF1, il est à l’affiche de la mini-série Rivière perdue , où il interprète le père d’une jeune fille ayant récemment été retrouvée après avoir disparu pendant cinq ans.
En parallèle, il a repris son rôle dans la série de France 3 Le Voyageur , où il a remplacé Éric Cantona en 2021. Deux épisodes inédits ont été diffusés : « La Forêt perchée » le 6 janvier 2023 et « La Tentation du mal » le 13 janvier 2024.
Deux nouveaux épisodes du Voyageur en préparation
Les deux épisodes ont respectivement attiré 4,87 millions et 4,76 millions de téléspectateurs, pour des parts de marché de 23,8% et 23,9%. La série réalise des parts de marché toujours aussi importantes, et permet systématiquement à France 3 de s’imposer en tête des audiences lors de sa diffusion en inédit.
Deux nouveaux épisodes sont déjà prévus, ils entreront en tournage dans les mois à venir et devraient être diffusés au début de l’année 2025. Malgré le succès de la série, son rythme de diffusion ne devrait pourtant pas augmenter, comme l’a justifié Bruno Debrandt dans l’émission du Figaro, Buzz TV.
L’exigence de Bruno Debrandt et France 3
L’acteur explique ainsi : « Deux épisodes par an, c’est un rythme qui me convient parce qu’il privilégie l’écriture et l’exigence. Et on est ambitieux avec cette série ». Avant de poursuivre : « Pour moi, Le voyageur, c’est le concept parfait ! Il remplit toutes les cases pour une fiction sur le service public. Je pourrais le faire jusqu’à la fin de ma vie, car je sais que je ne m’ennuierai jamais... »
Bruno Debrandt a également expliqué, avec amertume, pourquoi on le voyait peu sur le grand écran : « Le cinéma fait très peu appel à moi. Des producteurs se disent : pourquoi prendre le risque de mettre un acteur comme moi dans un film, car les gens ne paieront pas le ticket puisqu’on est gratuits à la télé ! Il y a un toujours un snobisme à la française avec une aristocratie du cinéma par rapport aux acteurs populaires de télé ».