Télématin : Laurent Bignolas, son retour après la crise des chroniqueurs, les changements attendus dès ce 25 mai
Après deux mois d’absence, Laurent Bignolas reprendra les commandes de Télématin le lundi 25 mai sur France 2. L’émission subira des changements.
Après avoir secoué par une crise sans précédent à l’automne, Laurent Bignolas a connu un début d’année difficile. Le présentateur, placé en quatorzaine suite à un voyage à Venise, région alors touchée par le Covid-19, a été privé de Télématin quelques jours seulement après son retour à l’antenne.
Un Télématin remanié
Télématin, remplacé par la matinale de franceinfo depuis la mi-mars, retrouvera les téléspectateurs de France 2 le lundi 25 mai. Laurent Bignolas apparaîtra dans une version sensiblement remaniée. Le contenu du magazine historique de France 2 en ressortira fragilisé. Désormais, trois personnes seront présentes autour de la table. Laurent Bignolas a prévenu que les téléspectateurs devaient s’attendre à la perte d’un « zeste de convivialité ». Bien que les annulations de manifestations ne cessent de se multiplier, l’actualité culturelle continuera d’occuper une place prépondérante.
Des chroniqueurs réfugiés chez Samuel Etienne
Dans un entretien accordé à Télé 7 Jours, Laurent Bignolas a assuré qu’il avait été heureux d’avoir été remplacé par la matinale de franceinfo, tranche qu’il a animée avant son arrivée sur France 2. À travers Samuel Etienne, certains de ses chroniqueurs ont conservé une présence à l’antenne. « Pendant le confinement, près de deux cents sujets ont été ainsi fabriqués par les journalistes maison, et diffusés sur ce créneau commun », s’est-il réjoui. Laurent Bignolas est ensuite revenu sur la vague de départs survenue au sein de sa rédaction en 2019.
« Des liens forts et intenses »
« Certaines personnes ont eu du mal à supporter les changements survenus suite à la nouvelle politique budgétaire imposée par la chaîne. Cela a pu créer des tensions », a expliqué Laurent Bignolas, tout en comprenant que ses collaborateurs ont pu mal accepter ces bouleversements. L’ex-présentateur de Faut pas rêver sur France 3 a affirmé qu’il entretenait d’excellents rapports avec les journalistes encore présents. « Pendant le confinement, nous n’avons jamais cessé d’être en contact. Croyez-moi, trois heures de direct au quotidien, ça permet de tisser des liens forts et intenses », a-t-il conclu.