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Laurence Ferrari (Punchline) : « CNews n’est pas un média d’opinion mais une chaine qui ne s’interdit rien »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 18/09/2021 à 14:32

Depuis le lundi 23 août 2021, Punchline, le talk de Laurence Ferrari sur CNews, est retransmis en simultanée par Europe 1. La journaliste se confie sur son nouveau défi.

Après avoir contribué à une percée historique de CNews contre BFMTV au cours de la saison 2020/2021, Laurence Ferrari s’est lancé un nouveau défi à la rentrée. Son émission, Punchline , a décroché une deuxième exposition à travers une diffusion en simultanée avec Europe 1.

Un défi périlleux sur Europe 1

L’arrivée de Laurence Ferrari sur Europe 1 est survenue dans un contexte d’audiences difficiles. Ces dernières années, la station n’a cessé d’enregistrer des résultats au plus bas. « CNews est souvent première chaîne d’information avec Punchline. Mais là, la mission est d’apporter sérénité et stabilité à Europe 1. Je vais faire en sorte de faire au moins aussi bien que ce qui était en place l’an dernier. Et on ne va pas faire volte-face lors de la publication des audiences de la mi-novembre. Il faudra nous laisser du temps, au moins la première année, pour que nous puissions nous installer dans la durée », a réagi l’ex-présentatrice du 20 heures de TF1 auprès du quotidien Le Parisien.

« En aucun cas, Punchline est un instrument électoral »

Laurence Ferrari a été ensuite interrogée sur la ligne éditoriale de CNews, jugée comme chaîne d’extrême-droite par certains observateurs. « CNews n’est pas un média d’opinion, mais une chaîne qui ne s’interdit rien, reçoit tout le monde et reflète les débats qui agitent la société. En aucun cas, Punchline est un instrument électoral ou autre. J’ai une liberté éditoriale totale », a assuré celle qui mène également au quotidien une interview dans le cadre de la matinale de Romain Desarbres.

La mise au point de Laurence Ferrari

Alors que certains l’ont qualifié de « Bolloré girl », Laurence Ferrari a déploré des fantasmes véhiculés autour de Vincent Bolloré. « Il n’a dû venir qu’une ou deux fois dans les locaux de CNews. Et vous savez, j’ai trente-trois ans de carrière, donc on pourrait dire que j’ai été une Lagardère girl, une Bouygues girl, une Canal girl… Donc tout cela me laisse indifférente. Je suis journaliste et ça me va très bien », a conclu celle qui a rejoint le groupe Canal+ après son départ du 20 heures de TF1, survenu à l’issue de la saison 2011/2012.