La Vengeance dans la peau : un film d’action « plus profond »

Dernier volet de la franchise, La Vengeance dans la peau, diffusé ce dimanche 17 août en prime-time sur TF1, continue à suivre les aventures de Jason Bourne, héros de la trilogie littéraire de Robert Ludlum. Et si les romans situent l’action en pleine Guerre froide. Le défi de Paul Greengrass, le réalisateur, a été de transposer l’histoire à notre époque, tout en gardant une tonalité politique.

« Il fallait ancrer le film dans notre monde. Dans le premier opus, on parlait de la corruption du pouvoir. Dans le suivant, il était question du Moyen-Orient et du pétrole. Pour ce troisième épisode, je suis ravie qu’on ne se répète pas. C’est toujours le risque qu’on on fait une suite, a affirmé l’actrice Julia Stiles lors de la promotion du long-métrage. Paul a donc élargi l’aspect politique de la saga, et on parle cette fois de sécurité intérieure et de contre-terrorisme. On présente un monde plein de peur, de paranoïa et d’espionnage. C’est ainsi qu’on rend plus profond un film d’action. »

À noter que La Vengeance dans la peau n’est pas vraiment une suite à La Mort dans la peau. La trame de ce troisième opus vient en réalité s’insérer entre l’avant-dernière scène et la dernière scène du deuxième volet. Seules les dix dernières minutes du film déroulent l’histoire de Jason Bourne jusqu’à son dénouement…